Alessendro Marquina, Maître d'Ecurie (Libre)

☙ Alessendro est né en 1963, dans un petit village reculé au sud de l’Italie. Descendant d’une famille de marchands de chevaux, il fait la rencontre de William Hayes en 1981, en Espagne, alors qu’il a 18 ans. Tous deux venus en Espagne pour la même raison – acheter des chevaux espagnols – William voit en lui un jeune homme fougueux, en qui il peut cependant faire confiance. Ayant besoin d’un œil avisé pour acheter et prendre soin de ses chevaux, William lui propose de l’embaucher comme palefrenier. Alessendro accepte et quitte donc l’Espagne pour partir vivre en France, sur le domaine privé de William qui deviendra plus tard Almara.

☙ C’est en 1983 que le Domaine d’Almara ouvre officiellement ses portes. Fruit de l’union des rêves de William et de sa femme, Alana, les premières années sont difficiles et le concept ne plait pas. William fait le choix de persévérer, et c’est Alessandro qui est chargé de lui trouver des chevaux. Un an plus tard, en 1984, naît Valerian, le fils de William.

☙ Lorsque Almara ferme ses portes en 2008, Alessendro décide de rester au domaine pour s’occuper des chevaux restant. Quatre ans s’écoulent entre la fermeture officielle du domaine et la mort de William Hayes. S’en suit pour lui de longues années de solitude, durant lesquelles le chef d’écurie qu’il est ne peut se résigner à abandonner le domaine. Il l’entretien comme il le peut avec l’aide du jeune Will, un jeune résident que le vieux palefrenier apprécie.

☙ En 2017, Valerian lui fait part de son projet de relancer le domaine. D’abord septique mais fidèle aux idéaux de son feu ami William, Alessandro accepte d’aider Valerian et de reprendre son rôle de chef d’écurie.


TEMPÉRAMENT & PERSONNALITÉ / INFORMATIONS DIVERSES

Homme de cheval, Alessandro est un homme qui sait s’y faire. Les résidents du domaine ne l’impressionnent pas et personne, au domaine, ne prendrait le risque de le contrarier. Têtue, parfois borné, sa répartie sans égale en fait frémir plus d’un. Bourru, souvent ronchon, Alessandro échange peu, mais il échange bien. Son expérience indéniable avec les chevaux le rend indispensable au domaine, et même s’il ne se fait plus tout jeune, aucun cheval n’a jamais cherché à prendre le dessus sur lui. Contrairement à beaucoup d’employé à Almara, Alessandro n’est pas diplomate : brut de fonderie, il dit les choses telles qu’elles sont, même s’il sait que cela va blesser. Il dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit, non pas par méchanceté mais par honnêteté. Malgré son aspect de vieux papy ronchon, Alessendro a un cœur immense. S’il ne dit pas toujours oui à tout, il cherchera toujours à faire son possible pour satisfaire une demande qui lui parait raisonnable.

Officiellement membre de l’Administration, Alessendro se dispense pourtant des réunions et autres rassemblement du genre. La paperasse, les courbettes ? Très peu pour lui. Alessendro est un homme de terrain et laisse volontiers la gestion du domaine à Valerian. Malgré les volontés du directeur, qui aimerait le voir prendre une place plus important au sein du domaine, Alessendro refuse de voir plus grand, se contentant largement du poste de chef d’écurie, qu’il a toujours tenu. Il est toujours très bien habillé, du moins à sa manière.

RELATIONS

Alessendro connaissait très bien William Hayes, le fondateur d’Almara, ainsi que sa femme, Alana. C’est lui qui l’a sorti de sa misérable vie en Espagne alors qu’il n’avait que 18 ans. Le voyant d’abord comme un père puis comme un frère, les deux hommes lièrent au fil du temps une amitié profonde, qui perdure encore aujourd’hui malgré la disparition du vieil homme.

En ce qui concerne Valerian Hayes, le fils de William, Alessendro le connait depuis qu’il est tout petit. Une part de lui-même a toujours reproché au garçon de s’être éloigné de l’héritage de son père, une autre ne peut lui en vouloir d’avoir essayé de suivre sa propre voie. Alessendro connait son histoire et ses tragédies, et s’il se garde bien d’en parler à n’importe qui et plus encore au concerné, il sait quel genre de mal le ronge. Après tout, William avait l’habitude de dire que tous ceux qui arrivaient à Almara étaient perdus d’une certaine manière et son fils ne fait pas exception à la règle. Le vieil homme n’aime pas vraiment la manière dont Valerian gère Almara et les modifications qu’il y a apporté (notamment au niveau du programme ainsi que l’ouverture de l’écurie au « public ») mais loin d’être naïf, Alessendro n’en comprend pas moins l’intérêt … aussi l’accepte-t-il, puisqu’ils n’ont pas tellement le choix.

Alessendro a un lien tout à fait particulier avec William de Tavernier, ou « Maître Will » comme il l’aime si bien l’appeler. Les deux hommes se sont bien trouvés et pour cause : ils se ressemblent. Pas vraiment bavards mais assidus à la tâche, Alessendro a vite compris que le jeune Will de l’époque avait juste besoin d’une nouvelle chance pour s’épanouir et il semblerait qu’Alessendro ne se soit pas trompé. Aujourd’hui, le vieil homme se repose de plus en plus sur son jeune apprenti. Les deux hommes sont difficilement dissociables et gèrent l’écurie d’une main de fer.

Enfin, Alessendro adore tout simplement Naomi Lemann. Il n’est pas sans connaître l’importance qu’elle avait dans le cœur de William Hayes, qui la considérait comme sa propre fille, et a toujours apprécier la jeune femme qui ne manquait pas d’illuminer le domaine de ses visites même après sa sortie officielle. Pour elle, Alessendro a fait le choix de garder Alaska, la jument qui lui avait été attribuée lors de son arrivée au domaine. Au même titre que Valerian, Alessendro sait qu’il aurait été impossible de relancer Almara sans elle. Parlant d’eux, le vieil homme sait très bien ce qui se trame entre ces deux-là et désespère un peu de les voir stagner comme deux plans de radis.