Parles-nous de tes origines. Qui étaient tes parents ?Cindy et Robert se sont connus dans un bar en Suisse, dans un canton romand. Il lui met la main aux fesses et Cindy se laisse faire. Drôle d'entrée en matière, mais Cindy le trouvait beau et flattée qu'il s'intéresse à elle. Robert, quand à lui avait déjà eu de nombreuses conquêtes, beau parleur et dragueur, il trouvait Cindy jolie. Notamment ses yeux verts foncés qui juraient avec ses cheveux blonds.
Ils décidèrent de se mettre en couple quelques jours plus tard. Cindy rêvait de la vie de château, avec son amoureux autour d'elle.
Très rapidement Mélusine est née, alors que les deux adultes ne se connaissaient pas bien. Si jusque là, la vie de couple n'était pas simple, les gifles et les coups avaient tendance à pleuvoir après que l'alcool soit passé par là. La naissance de Mélusine rendit les choses encore plus compliquées. Son père continua à boire comme un trou, travaillant peu. Tandis que Cindy, femme de ménage, trimait pour payer le loyer et les charges...
Comment s’est passée ton enfance ?L'enfance de Mélusine fut teintée d'horreur. Sa mère était souvent absente, travaillant comme femme de ménage chez des privés. Elle travaillait tôt le matin et finissait tard le soir. Il faut dire que son père, Robert, ne travaillait pas mais buvait énormément. Alcoolique notoire, il n'était jamais sans sa bière.
Mélusine, grandit dans cette ambiance mal-sainte. Lorsqu'elle était bébé, elle restait des heures à pleurer dans une couche sale.
Les premiers coups, elle les a pris à trois ans. Petite fille vive, elle faisait toujours trop de bruit, trop maladroite, trop gênante, ... Cindy essayait de protéger sa fille comme elle le pouvait, l'emmenant parfois à son travail avec elle. Mais trop souvent la jeune fille restait avec son paternel.
Les premiers attouchements ont commencé tôt, sans pouvoir donner une date précise. La jeune fille comprit qu'elle avait ce secret à tenir. Son père le lui répétait sans cesse : c'est notre petit secret. Elle dut attendre six ans pour les premiers viols.
Mélusine grandit alors en étant très renfermée, apeurée constamment. Elle savait que ce qui lui arrivait n'était pas normal, sans pour autant réussir à l'exprimer.
Et ton adolescence ? Quels étaient tes projets, tes rêves ?Mélusine n'avait pas de projet, ni de rêve. Elle grandit en vivant au jour le jour, avec de nombreux hématomes et blessure mentale. La seule chose qu'elle souhaitait, c'était que son père meurt. C'était une envie qui grandissait en elle chaque jour. Elle l'imaginait se noyer en prenant son bain, ou mourir car il avait trop bu, ou encore se faire shooter. Mais en général, elle s'imaginait lui planter un couteau en plein coeur.
Mélusine grandit avec cette violence en elle. En cours, elle était peu appliquée, toujours tourmentée. Elle n'hésitait pas à frapper ses camarades si on venait la déranger. Elle, ce qu'elle voulait, c'est qu'on la laisse tranquille.
Les as-tu atteints ? Si non, pourquoi ?Non, Mélusine n'a jamais atteint son but : assassiner son père pour qu'il arrête de la violenté. Elle avait essayé plusieurs méthodes, comme ajouter du produit vaisselle dans son café, ... Mais rien n'était suffisamment fort pour tuer cet homme qui représentait une montagne pour la jeune adolescente.
Sa mère savait ce que son mari faisait à leur fille, mais trop fatiguée par ses heures de travails, elle n'a jamais réussi à faire cesser ces actes barbares.
Mélusine apprit donc à ne compter sur personne. Farouche, elle haïssait les adultes. Alors qu'on aurait du l'aider, la sortir de là. On la laissait dans cette galère, elle devenait invisible en cours. Ne travaillant plus, elle dormait souvent durant les heures de cours, et répondait mal lorsqu'on lui posait une question.
Puis, alors qu'elle croyait que tout était perdue, le dos bleu d'hématome, elle réussit à se libérer de son père. Alors qu'il lui hurlait dessus en la tenant par les cheveux, lui reprochant choses et autres, dans la cuisine, Mélusine réussit à prendre un couteau à viande qui était en train de sécher dans l'évier. Sans réfléchir, elle s'en servit pour se défendre, ou même dans un acte plus fort encore : elle voulait le tuer.
Robert fini à l'hôpital. Il n'est pas mort et guéri bien.
Cindy commença à avoir peur de sa fille qui était dangereuse.
Comment as-tu entendu parlé du domaine d’Almara ?Suite à ce geste de désespoir : essayer de tuer son père qui la battait et la violait régulièrement, elle fut placée en foyer.
Elle passait de temps où elle était invisible aux yeux de tous, à des périodes où elle était extrêmement agressive, la haine la prenant et elle frappait les autres, enfants comme adultes.
Cela dura, et dure encore, longtemps. Elle voyait un psychiatre qui, désespéré par le comportement de cette adolescente qui avait maintenant seize ans, lui parla du domaine d'Almara. Il était persuadé que le contacte avec les chevaux ferait du bien à cette jeune fille. Partir au loin, en France, où elle ne serait pas sous le joug de sa mère ou de son père, ne plus avoir besoin de les voir, ne pouvait que être bénéfique pour la jeune fille.
Pourquoi as-tu fais le choix de le rejoindre ?Pour la simple raison qu'elle n'avait pas franchement le choix. La vie au foyer devenait de plus en plus compliquée. Être entourée d'ado et enfants qui avaient vécus des choses dur également, faisait qu'ils se battaient souvent. De plus, elle voulait mettre la plus grande distance possible entre elle et son père.
Et ce projet, proposé par son psychiatre, semblait être la dernière chance qui lui restait. Elle accepta donc.
Avais-tu déjà rencontré des chevaux avant ton arrivée ?non.
PHYSIQUE & PERSONNALITÉ Mélusine est une jeune fille aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus. Maigre, mangeant peu et étant très stressée, elle prend peu de poids. Elle a un visage fermé et on ne la voit jamais sourire et encore moins rire. Elle se tient toujours très droite et raide. Elle fusillait du regard les gens qui s'approchaient d'elle. Niveau taille, elle est légèrement petite pour son âge.
Son caractère a été fait dans son enfance subissant tous ces abus. Elle est devenue extrêmement farouche. Elle n'aime plus, ou pas, les humains. Elle en a peur. Elle se sent toujours agressée quoi qu'on lui dise et quoi qu'on fasse. Elle ne donne sa confiance à personne, de plus, elle parle très peu, sachant qu'on ne l'écoute jamais. Elle a l'impression que son corps et son mental sont séparés, son corps peut tout supporter sans qu'elle ne se plaigne. Tandis que son mental est brisé. Elle a peur des gens mais, paradoxalement, elle voue une haine farouche contre tout le monde.
Mélusine est devenue une personne hyper sensible. Elle ressent énormément de choses, qu'elle garde bien terré au fond d'elle même, mais souvent elle a envie de pleurer et se sent incomprise. Elle ne sait cependant pas extériorisé ses émotions. Elle passe donc souvent de la tristesse à la haine. Souhaitant se protéger un maximum, elle limite énormément ses contacts.
Si on ne parle pas de son côté blessé par les abus, Mélusine est très délicate et perfectionniste.
PARTICULARITÉ(S) Mélusine souffre d'un stress post traumatique complexe. Elle a de nombreux flash-back des abus, et elle voit son père, son bourreau, à chaque fois qu'elle ferme les yeux.
Il suffit que un geste, un mot, un bruit ou une odeur lui fasse penser à ce qui lui est arrivé et elle part en crise de panique. Cela peut durer de nombreuses minutes.
Elle vit avec des idées suicidaires au quotidien, même si elle essaye de se contenir. Elle se scarifie pour soulager ses flash-back et l'aider à revenir dans le moment présent.
Accueil
PORTAIL
FAQ
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion
