ÂGE : 29 MESSAGES POSTÉS : 85 JE SUIS : Membre NOMBRE D'EQUUS : 542
PARCOURS : Resident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vanilla RANG : Résident ÂGE DU PERSONNAGE : 19 ans
● 19 ans (30.04.1999)
● Fille
● Bisexuelle
● Fidèle / Amicale (quand elle vous considère comme un pote)
● Têtue
● Instable / Violente.
● Très peu patiente
● Adore s'amuser et flâner.
● Ne connaît rien aux chevaux
Posté le Mer 21 Avr - 14:41
Chevaux en fuite !
L’hiver était bel et bien fini. La douceur d’Avril était arrivée… Tant mieux. Le froid, c’est vraiment chiant. Tout comme la chaleur d’ailleurs. Et mine de rien, ça faisait déjà presque trois mois que j’étais ici ! Et toujours pas virée. Haha. Bon, c’est assez chiant Almara, on ne va pas se mentir, mais c’est beaucoup mieux que les centres où j’étais à Londres. Ouais non. C’est carrément mieux ici. Mais ce n’est pas pour autant que je suis plus sage (ou peut-être que si) ou plus agréable. J’attends seulement de pouvoir sortir, un jour mon frère pourra me récupérer et : bye bye cet endroit pourrave ! L’odeur du crottin, ça va bien cinq minutes hein. D’ailleurs, j’en ai un peu marre de ma jument, on n’a pas fait beaucoup de progrès depuis… J’ai réussi à l’approcher une fois, à moins de deux mètres. Après, elle se barre, non, ce qui est chiant, c’est quand elle essaye de s’évader ! Heureusement, quelqu’un réussit toujours à la rattraper… C’est ma seule façon de l’approcher, et encore, la longe pour la ramener doit être trèès longue.
D’ailleurs, en parlant de cette saleté de canasson, ça me fait penser que j’aimerais bien faire comme elle de temps en temps, surtout, là, maintenant… J’ai rendez-vous avec ma psychologue et il faut avouer que c’est assez chiant. Elle va encore me poser des questions inutiles et je répondrais à côté de la plaque ou alors je ne répondrais pas… Elle n’a toujours pas compris… ? J’ai rien envie de lui dire, je n’ai absolument rien à lui dire. La dernière fois, elle a essayé de m’interroger sur ma famille et ma petite enfance, essayer de revenir sur quelques « traumatismes ». Mais elle pense vraiment que j’allais lui répondre… ? Bref.
Je sors alors de mon lit, Norbert et l’autre blondinet qui partage notre chambre depuis peu ne sont pas là… D’ailleurs, il s’appelle déjà comment ? Un nom à se foutre de sa tête. J’ai dû oublier… Je passe ma main dans mes cheveux pour me recoiffer, d’ailleurs, ils commencent à être un peu long, faudrait que je les coupe… Enfin, faut que je trouve des ciseaux. Mais là n’est pas la question. Bon, j’ai pas trop le choix de mes actions, il faut que j’arrive à trouver un endroit pour me planquer, la dernière fois, ils ont réussi à me trouver. Pourtant, j’étais bien cachée derrière le foin. Ou pas, il faut croire, s’ils m’ont trouvé. Je vais aller me perdre au milieu de la prairie, ils auront sûrement la flemme d’aller chercher jusque-là, ça tombe bien qu’il commence à faire beau et plus chaud. Une bonne veste, et un petit pull pour faire un coussin, voilà de quoi faire une bonne sieste.
Mais, pourquoi il y a autant d’excitation près des enclos ? Je baille, déjà fatiguée d’autant d’agitation. Puis j’entends des gens parler d’un cheval fougueux. Ah. Tiens, je me gratte l’arrière de la tête :
- C’est une jument marron tâcheté ? Avec une crinière blanche ? demandais-je d’un air nonchalant
Effectivement. Encore Vanilla. Et bien, je la tiens mon excuse pour ne pas aller chez la psy. Je vais chopper une longue et une cravache que je planque dans ma botte, en-dessous de mon pantalon – au cas où je croise encore le relou de la dernière fois – et on est parti. Je saute les barrières des prairies… Alors, qu’est-ce qu’il lui arrive encore à celle-là ? Elle a essayé de s’échapper, mais elle n’y arrive pas ? Comme toujours, elle est agitée, proche de certains chevaux, elle court nerveusement, alors bon : qu’est-ce que vous voulez que je fasse… ? Je vais juste perdre le plus de temps possible et puis j’y retournerais pour dire qu’il y avait une urgence et basta… Non, je ne compte pas l’arrêter ou l’aider… En fait je m’en fou. Je veux juste perdre du temps… Puis, je la vois courir vers moi, c’est bizarre, elle s’approche ? Je l’esquive, c’est quoi son problème ?! Et puis, elle… saute. La barrière… ? Elle vient de se faire vachement, mal, là, non ? Avec tous les dispositifs mis en place, elle a quand même réussi… ? Je soupire. Je me dirige quand même à la suite de la jument folle, entendant un autre hennissement en même temps et d’un coup, ce n’est pas un, mais deux chevaux qui commencent à courir partout… Eh merde. Alors, je commence à trottiner, j’vais me faire engueuler si elle fait encore des dégâts.
- Vanilla ! Reviens, putain ! criais-je sans grande conviction
Tout se passe vite. Et franchement, je ne sais même pas comment je dois réagir... Mais au moins, là, j'ai une vraie excuse !
- Citron.
Dernière édition par Tessa Taylor le Dim 25 Juil - 12:16, édité 1 fois
Résident Niv. 1
Camille Pelletier
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ÂGE : 33 MESSAGES POSTÉS : 160 JE SUIS : Membre NOMBRE D'EQUUS : 1082
PARCOURS : Résident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vagabone ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans
Le temps filait à une vitesse ici … Cela faisait déjà un peu plus d'un mois que Camille était là et il avait l'impression que son arrivée datait seulement d'hier. Pourtant, certaines choses avaient changé. Pas au niveau de ses soucis, mais il avait fait la rencontre de quelqu'un qui lui redonnait vraiment le sourire : Vagabone, la jument blanche qu'on lui avait attribuée. Il n'aurait jamais pensé s'attacher à un animal comme cela, mais il aimait sa compagnie. Elle au moins ne posait pas de question désobligeante et quand il avait le cafard, il pouvait se réfugier auprès d'elle et seulement laisser ses doigts parcourir sa douce robe.
Depuis peu, Camille commençait à la sortir en longe. Il ne s'éloignait pas trop de l'écurie et restait au maximum sur un sol assez ferme pour ne pas la faire forcer sur sa tendinite. Cette dernière était en bonne voie, mais il ne préférait pas faire de bourde et prenait mille précautions. Si on ne lui avait pas prouvé l'inutilité de la chose pour ses micro- balade, Vagabone serait bandé de la tête au pied pour éviter toute blessure.
Donc, comme depuis quelques jours, il la brossait et la sortait en licol de son box pour un tout petit quart d'heure de marche à l'extérieur. La jument gigotait beaucoup, Camille se doutait bien qu'avec sa guérison qui avançait, cette dernière avait les jambes qui la démangeaient. Après tout, lui aussi connaissait cette sensation et il espérait qu'elle pourrait bientôt re-courir sans douleur. Il essayait de la calmer en lui parlant, lui promettant qu'elle pourrait bientôt s'ébattre comme elle le voulait. Cela marchait plus ou moins, elle trottinait toujours un peu sur place, mais le garçon savait que la jument ne le bousculerait pas et resterait sagement à côté de lui.
Mais cette fois, rien ne se passa comme prévu. Soudainement, Vagabone se mit à être plus nerveuse, son trotinement se transforma en quelque chose de beaucoup plus remuant, tout ce que Camille avait l'impression de voir c'est qu'elle se rassemblait pour lui bondir dessus ... Mais avant même qu'il ai pu comprendre ce qu'il se passait réellement, la longe lui échappa des mains, les lui brûlant au passage tant il s'y été accroché et Vagabone partit au grand galop à la suite d'un autre cheval. Un palomino si Camille avait bien retenu de ses lectures. Mais ce n'était clairement pas le moment de réfléchir aux différentes couleurs de robe !
" NON ... NON ... NON ...NON VAGABONE ! ! ! ! ... Calme-toi ... "
Mais c'était peine perdue ... La jument et l'autre cheval était déjà bien loin. Les yeux écarquillaient, Camille regarda autour de lui s'il y avait quelqu'un pour l'aider et remarqua une fille venir dans sa direction, franchement pas l'air stressée alors que lui était au bord de la crise de panique. Il alla vers elle, blanc comme un linge, autant à cause de la situation que de ses mains qui lui lançait sérieusement, et il reconnu sa colocataire ... Il ne lui avait jamais vraiment parlé, mais il savait qu'elle pouvait être difficile ...
" Euh ... Tessa ! C'est ... C'est ton cheval ? Il ... il faut qu'on se bouge, il faut aller les rattraper avant qu'ils ne se blesse ... Vagabone n'a pas le droit de courir ... J'vais me faire tuer ... "
Mais Camille paraissait beaucoup plus inquiet pour la jument que pour lui-même ... Il pouvait bien recevoir toute les punitions et réprimandes du monde, tant que Vagabone n'avait rien, ça lui allait.
Résidente Niv. 1
Tessa Taylor
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ÂGE : 29 MESSAGES POSTÉS : 85 JE SUIS : Membre NOMBRE D'EQUUS : 542
PARCOURS : Resident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vanilla RANG : Résident ÂGE DU PERSONNAGE : 19 ans
● 19 ans (30.04.1999)
● Fille
● Bisexuelle
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● Têtue
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Posté le Ven 30 Avr - 13:24
Chevaux en fuite !
Plus j’avançais et plus je voyais Vanilla comme un petit point au loin. Un petit point noir accompagné d’un autre petit point blanc. Je ne sais pas qui elle avait embarqué et j’allais bientôt le savoir en voyant un garçon arriver vers moi. Il n’avait franchement pas l’air bien, aussi blanc que ses cheveux et… Oh. C’est l’autre mec qui partage ma chambre… Comment il s’appelle déjà… ?
- Euh ... Tessa ! C'est ... C'est ton cheval ? Il ... il faut qu'on se bouge, il faut aller les rattraper avant qu'ils ne se blesse ... Vagabone n'a pas le droit de courir ... J'vais me faire tuer ...
Pourquoi stresser pour si peu… ? Ce sont des chevaux, ils vont survivre. Je fronce les sourcils, il croit parler à qui comme ça ? « Il faut qu’on se bouge », non mais, il ose me donner des ordres en plus ? Je continue de marcher, le bousculant légèrement au passage :
- Eh bah cours, au lieu de pleurer… T’as une corde ou un truc au moins ? Arrête de paniquer, ça m’énerve !
Oui, parce qu’il est bien gentil de vouloir leur courir après, mais… Il a une longe, une corde ou je ne sais quoi pour les rattraper… ? Parce que bon, sa jument est peut-être docile, il ne connaît pas le sale caractère de Vanilla. Je roule des yeux, avant de continuer de « trotter » à la recherche de ma jument, au moins, ça me fait faire un peu d’exercice. Puis, ça ne sert à rien de courir, vous avez vu leur vitesse ? Non, ça ne sert à rien de se presser. Je regarde alors l’autre tête blonde :
- T’as des sucreries ou des trucs dans le genre ? Parce que crois-moi, ça va être galère à faire revenir Vanilla… lançais-je agacée.
D’ailleurs, je préparais déjà la longe en forme de lasso, accrochant la fermeture en fer sur la corde afin de faire une genre de boucle qui se refermera sur le cou de la jument. J’aurais peut-être dû penser à prendre un licol ou un truc du genre… Quoi que, jamais je n’aurais réussi à l’attacher et encore moins à lui enfiler. Donc tant pis, on va essayer de jouer à la cow-girl avec cette technique du lasso. Ça a déjà marché.
- En tout cas, j’espère qu’elle ne va pas défoncer ta jument…
Voilà, j’avais juste placé ça comme ça, effectivement, Vanilla pouvait être brusque et se montrer… Territorial ? Montrer que c’était elle la cheffe. Après, elle n’avait jamais mordu d’autres chevaux, quoi que, juste pour leur rappeler la place qu’elle occupe dans le troupeau. Mais gratuitement comme ça, non. Enfin, pas dans mes souvenirs… Mais bon, si je pouvais mettre un peu de pression au garçon, c’était encore plus drôle non ? Histoire de le faire encore un peu plus stressé qu’il ne semblait déjà l’être.
Bon… on était arrivé vers la forêt et maintenant ? Il y a deux chemins et les juments ne sont plus visibles. Elles ont dû quitter le sentier. Je regarde alors le garçon :
- Bon, et maintenant ?
Voilà, j’étais déjà fatiguée.
- Citron.
Résident Niv. 1
Camille Pelletier
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PARCOURS : Résident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vagabone ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans
Ah bah pour une première conversation ça commençait plutôt bien. Comme il l’avait déjà remarqué auparavant, sa colloc’ n’était pas des plus agréables. Mais là, il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi peu sympathique. Pourtant, il ne l’avait pas bousculé verbalement. Bien qu’elle ne se soit pas gêné de le bousculer physiquement.
« Hey … »
Camille était agacé. Vraiment agacé. Mais elle jouait à quoi ? C’était lui qui l’énervait de stresser pour la jument dont il était responsable ? Et elle, pourquoi elle était aussi décontractée ? C’était sa jument qui mettait la pagaille. Puis à sa remarque sur la corde, Camille ne put s’empêcher de paraître exaspéré et fit les gros yeux remontant à son niveau.
« Ma corde, elle est accrochée à mon cheval … »
Camille lui montra pour preuve, ses mains brûlées par cette dernière. S’il devait retirer une chose positive de ce qu’il venait de se passer, c’est que la prochaine fois qu’un cheval tirait sur sa corde qu’il tenait, il ne s’accrochait plus à celle-ci comme si sa vie en dépendait.
Puis alors qu’ils avançaient tous les deux à la poursuite des chevaux, que Camille ne voyait même plus. Tessa lui demanda s’il avait un truc pour les attirer. Alors, oui, il avait des gâteries pour Vagabone. Il voulait bien les partager avec cette Vanilla. Mais, si elle savait qu’elle n’arriverait pas à attraper sa jument comme ça, pourquoi elle n’avait pas pris un sceau de grain avant de partir à sa recherche les mains dans les poches ? Mais, Camille se retint bien de le lui dire. De toute façon, il n’avait pas envie de partir en grande discussion maintenant. Il voulait au plus vite récupérer Vagabone.
« J’ai une pomme … Mais je n’ai rien pour la couper … Donc on ne pourra pas leur donner comme ça. »
Et comme si la situation n’était déjà pas assez anxiogène, sa compagne d’infortune rajouta que sa jument n’était pas des plus sympathique … Camille se dit que finalement il aurait dû rester accrocher à la longe, que sa jument ne l’aurait pas traîné sur une trop longue distance. Car pour l’instant, il commençait vraiment à culpabiliser de l’avoir lâché. Il se tourna à nouveau vers la jeune femme, l’air vraiment paniqué.
« Pourquoi ? Ta jument est agressive, mais à quel point ? Elle a déjà blessé un autre cheval ? Oh mon dieu … Pourquoi tu as l’air aussi détendu alors ? C’est grave … »
Camille s’imaginait déjà Vagabone en morceaux, se disant que tout ce qu’il aurait réussi à faire à cette pauvre jument, aurait été de l’avoir encore plus abîmer qu’elle ne l’était avant de le rencontrer. Il essaya de repousser ses mauvaises pensées, se disant que broyer du noir n’allait pas l’avancer à grand-chose.
« Ben, on suit les traces. Allez, dépêche-toi ! Cette fois, on court vraiment. »
Il prit un des deux chemins. Celui ou la terre semblait remuée de frais. Et sur ce, il partit en courant, cette fois-ci pas aussi lentement que ce qu'ils avait fait jusque-là. Camille se mit à tracer sur le chemin forestier comme s’il avait le diable à ses trousses. S’arrêtant seulement au bout de quelques minutes pour voir si sa camarade suivait toujours. Sur le moment, il n’avait pas pensé que Tessa n’arriverait peut-être pas à le suivre.
Résidente Niv. 1
Tessa Taylor
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Posté le Mer 5 Mai - 11:50
Chevaux en fuite !
Regardant ses mains, je levais un sourcil. Il avait dû sacrément s’agripper. Quel intérêt y-t-il a essayer de rattraper un cheval en fuite si ce n’est se blesser d’avantage… ? C’est incroyablement stupide. Bon, peut-être que ça peut l’empêcher d’aller trop loin, ou même le dissuader, mais… J’y connais rien en chevaux, mais ma courte expérience m’a appris à ne pas me mettre sur la route d’un cheval au galop. Ah non, mon corps s’en souvient encore.
Une pomme. Il pense vraiment pouvoir attirer sa jument avec une pomme… ? Peut-être est-elle plus docile que Vanilla après tout. Je ne savais même pas que les chevaux mangeaient des pommes, pour le moment, je me suis contentée des graines et de l’herbe. Cette information reste dans un coin de ma tête et si cette bourrique de jument n’en veut pas, j’aurais toujours des projectiles à lui lancer dessus. Par reflex, j’avais tapoté mon pantalon, comme si je cherchais le couteau que je gardais toujours sur moi… Zut, j’ai dû le laisser dans ma chambre. Après tout, je suis partie à la hâte de matin, dommage, pour une fois que je m’en serais servi pour faire quelque chose de bien… Haha, je plaisante. Ou pas.
- Pourquoi ? Ta jument est agressive, mais à quel point ? Elle a déjà blessé un autre cheval ? Oh mon dieu … Pourquoi tu as l’air aussi détendu alors ? C’est grave …
Un sourire amusé s’installe sur mon visage : il flippe ? Trop drôle. Ou alors encore un fou amoureux de ces bestioles à quatre pattes… Eh bien, elle est encore tombée sur un champion. Agressive, mais à quel point, hein… Ces mots résonnaient dans ma tête, je me demandais bien jusqu’où Vanilla était capable d’aller, cette pensée m’intéressait de plus en plus. Il faudrait que j’essaye de la pousser à l’extrême pour en savoir un peu plus… Enfin, à quoi ça m’avancerait ? Et pourquoi me fatiguerais-je ? Ce n’est pas comme si cette jument avait de l’intérêt à mes yeux…
- Mh… Blessé un autre cheval, pas à ma connaissance, elle sait juste se faire respecter… Quoi qu’elle a déjà dû en mordre. répondais-je d’un air nonchalant et toujours pas très concerné par la situation
C’est vrai, quand j’y pense, je n’ai jamais eu de problème avec les autres chevaux… Enfin, jusqu’à aujourd’hui. Il ne manquerait plus que ça tient ! Qu’on accuse Vanilla de blesser un cheval, alors qu’elle est innocente. Enfin, peut-être pas, si elle lui fait vraiment quelque chose… Boarf, je me prends la tête pour rien.
- Ben, on suit les traces. Allez, dépêche-toi ! Cette fois, on court vraiment.
Mes sourcils se froncèrent, il me donne des ordres maintenant ? Et puis quoi encore ! Je soupire, et regardant les traces, le chemin n’allait pas être compliqué à suivre, alors, autant le laisser s’essouffler pour rien cet abruti. Au contraire, je trottais légèrement, regardant autour de moi si je ne voyais rien qui pouvait avoir l’air appétissant pour des chevaux… Est-ce que ça mange des feuilles… ? Je suppose. D’ailleurs, non loin du sentier, il y avait un petit bosquet de baies sauvages, peut-être que ça, elle aimera, je me contenterais de tout. Alors, sans respect pour la nature, je commence à arracher des branches entières, faisant un léger bouquet… Je grimace, y a des épines ou quoi ? Merde. Je reprends alors la marche, essayant de rattraper le « blondinet » devant moi… Il a l’air de m’attendre ?
- J’ai trouvé ça ! lançais-je en agitant mon bouquet, avant de lui donner une tape derrière la tête, il faut l’avouer, pas très fort, « juste pour marquer le coup », j’aime pas qu’on me donne des ordres.
Putain, qu’est qu’il est grand quand même, j'ai dû lever mon bras. Je continue alors de marcher, mon « bouquet » dans les mains, je soupire de temps en temps, c’est vraiment chiant de jouer à cache-cache. D’ailleurs, est-ce que je devais le prévenir que Vanilla aime bien mordre ou donner des coups de sabots aux gens… ? Non, c'est plus drôle s’il le découvre par lui-même ! Je ne manquerais ça pour rien au monde.
- Bon, ils sont où ces abrutis de chevaux… soupirais-je déjà bien agacée.
- Citron.
Résident Niv. 1
Camille Pelletier
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"Et moi j’aime pas qu’on me frappe" pensa Camille en lui lançant un regard courroucé aux sourcils froncés. Mais, comme à son habitude, il ne s’énerva pas, préférant garder ses remontrances pour lui-même. Camille n’était pas vraiment du genre à chercher le conflit. Surtout quand il n’était pas dans une position ou il pouvait tout maîtriser. Et là, il ne maîtrisait rien du tout … Et il n’aimait pas ça.
Puis, alors qu’ils reprenaient leur marche, Camille jeta un coup d’œil à la cueillette de Tessa. Il n’y connaissait pas grand-chose en botanique, mais il avait vu que certaines plantes pouvaient être mortelles pour les chevaux. Enfin c’était aussi le cas pour les humains, mais apparemment il fallait redoubler de vigilance quand on nourrissait les chevaux. Même, si en générale la Nature faisait bien les choses et que les animaux ne s’empoissonnaient pas tout seul. Mais, si dans les bouquins qu’il avait regardés, on disait de faire attention, c’est qu’il y avait une raison, non ?
« Je sais pas s’elles mangeront ça. Y’a certaines plantes qui sont toxiques pour eux, il faut faire attention. »
Camille était toujours aussi inquiet et les soupires lasses de sa compagne d’infortune lui portait sur les nerfs. Si elle maîtrisait correctement sa jument aucun d’eux deux ne serait dans cette situation ou ils mettaient la sécurité de leurs chevaux en jeux … Puis quand elles sortie une phrase, passablement agacé, Camille serra les dents et essaya de lui répondre le plus calmement possible.
« Arrêtes de les dénigrer comme ça, c’est pas très sympa pour eux. Je pense que tu n’aimerais pas qu’on te traite d'abruti, non ? Alors c’est pareil pour les chevaux. C’est pas parce qu’ils ne comprennent pas forcément nos mots qu’il ne comprennent pas ce que l’on ressent en leur présence. »
Il se sentait un peu bête d’avoir dit ça. Après tout, il n’y connaissait pas grand-chose en chevaux. Mais c’est ce qu’il avait l’impression de voir chez Vagabone. S’il n’avait pas un bon état d’esprit en générale elle le sentait et devenait, elle aussi, nerveuse ou agacée. Puis, pour ne pas s’appesantir sur la situation, Camille demanda à la jeune femme si elle voulait bien accélérer un peu, mais en y mettant les formes, pour ne pas la braquer.
« Tu te sens de courir à nouveau ? Il faudrait vraiment qu’on les retrouve rapidement, imagine qu’elles se soit blessées … ou pire … Qu'elles soient sortie en dehors du domaine. C'est super dangereux dehors. »
Résidente Niv. 1
Tessa Taylor
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Posté le Sam 15 Mai - 12:38
Chevaux en fuite !
Je me retrouve avec ma branche dans les mains, et lui, il me dit ça. Je soupire. Qu'est-ce qu'il en sait lui ? Oh, je suis encore tombée sur un gaga des chevaux... Et merde. J'espère qu'il ne va pas me faire la leçon comme l'autre type de la dernière fois, Jé...rémie ? Un truc du genre. Au pire, je pouvais toujours essayer de les attirer avec ça, j'ai cru comprendre que Vanilla était légèrement plus enclin à obéir quand il y a de la bouffe. Et après, le directeur ose dire qu'on se ressemble ? Tss, n'importe quoi. Je hausse les épaules, ne prenant même pas la peine de répondre au garçon, il n'a pas l'air si doué que ça s'il n'a pas pu calmer sa jument et la retenir, donc qu'il ne se la ramène pas.
- Arrêtes de les dénigrer comme ça, ce n'est pas très sympa pour eux. Je pense que tu n’aimerais pas qu’on te traite d'abruti, non ? Alors c’est pareil pour les chevaux. C’est pas parce qu’ils ne comprennent pas forcément nos mots qu’il ne comprennent pas ce que l’on ressent en leur présence.
Je m'arrêtes quelques secondes pour le regarder, j'ai envie de rire et de le frapper. Ouais, je suis bien tombée sur un adorateur des chevaux, encore un gogole qui pense que les chevaux ressentent la même chose que des humains, qu'ils sont semblablent aux humains... Non mais il est sérieux lui ? Je me remets à marcher. Il va encore me faire la leçon sur le fait que ce sont des êtres sensibles, qu'ils nous comprennent, qu'on est responsable d'eux etc etc ? C'est bon, le gothique et l'autre bourge m'ont déjà fait la leçon. Je râle légèrement avant de le regarder du coin de l'oeil :
- Les gens ne se privent pas pour me traiter de tous les noms, donc bon, j'en ai rien à faire. Mais oui, bien sûr, ils comprennent forcément les choses tes p'tits chevaux... Tu crois qu'un cheval fait la différence entre "oh mon chéri d'amour" et "gros abruti" ? Non, tout ce qui l'intéresse, c'est que tu lui ramènes de la bouffe, alors ne va pas croire qu'un cheval t'aime juste pour toi, il y a uniquement l'intérêt de la bouffe et de l'eau ! Puis sérieusement, tu crois vraiment que ça éprouve des choses ? À part la faim, la soif et la peur ou ce genre de chose rudimentaire, mais de l'amour, haha, n'importe quoi ! Tu vas me dire que ta jument vient te faire des câlins ? rigolais-je à la fin de ma phrase.
Non mais regardez le, il vit dans un monde de Bisounours ou quoi... ? C'est n'importe quoi. Décidément, ce centre formate vraiment bien ses petits pensionnaires ! C'est vraiment ridicule. Je soupire, encore. Ce genre de personne m'exaspère au plus haut point, c'est le genre de personne, comme les psychologues, qui se permettent de dire qu'ils savent ce que tu ressens au fond de toi... Comment est-ce que quelqu'un peut comprendre réellement les sentiments des autres ? Ils ne sont pas dans le corps de l'autre, et même si c'est une question d'empathie ou je sais pas quoi, c'est quand même vachement prétentieux. Est-ce qu'on peut réellement comprendre l'autre... Enfin bon, qu'est-ce que j'en sais au final.
- Tu te sens de courir à nouveau ? Il faudrait vraiment qu’on les retrouve rapidement, imagine qu’elles se soit blessées … ou pire … Qu'elles soient sortie en dehors du domaine. C'est super dangereux dehors. »
Alors que je suis perdue dans mes pensées, j'entends Camille me demander qu'on accélère. Fronçant les sourcils, je serre un peu la mâchoire, mais il est sérieux ? Pourquoi est-ce qu'on devrait courir... ? On ne sait même pas où elles sont ! Courir et se fatiguer pour rien ? Bravo ! Et quand on sera à bout de force pour les tirer ou les attraper... ? Tss. Puis, c'est super dangereux dehors... Je ricane :
- Ooouh, c'est vrai, on va peut-être croiser un méchant loup ! lançais-je en riant, secouant la branche vers Camille "pour lui faire peur", mais sérieusement, ouvre les yeux mec, elles font 500kg de plus que toi, Vanilla est une dure à cuire, tu crois vraiment que quelque chose peut leur arriver ? C'est pas comme s'il y avait des prédateurs en France ! Faut sortir de chez toi hein, "le monde est super dangereux", haha ! ricanais-je en reprenant ses mots.
On est dans une forêt, c'est quoi qui peut être dangereux ? Ouh, on va croiser un hibou ! C'est vrai que ça fait peur, haha. Il n'y a pas de loup ou d'ours dans les parages, alors franchement, je vois pas ce qu'il y a d'effrayant... Des chasseurs à la rigueur. Mais on a pas entendu de coup de feu ou autre... Puis, je lui lance un petit sourire narquois :
- C'est le Directeur qui te fait peur ? Tu as peur qu'il te gronde ou qu'il appelle ta petite môman ou ton petit pôpa, qu'ils disent que tu as été un méchant garçon ? Enfin bon, on devrait garder des forces aussi quand il va falloir les attraper... Après, tu peux courir si tu veux.
Oui, je me moquais un peu de lui. Mais il est ridicule. Puis j'accélère légèrement ma cadence de marche, continuant de regarder autour de nous si on ne voit pas des ombres au loin.
- Citron.
Résident Niv. 1
Camille Pelletier
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PARCOURS : Résident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vagabone ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans
Cette fille était bornée. Elle avait ses idées en tête et n'essayait pas de faire évoluer son opinion. Mais malheureusement pour elle était tombé sur Camille et il n'allait pas lâcher le morceau aussi facilement.
« Tous les animaux éprouvent des choses. Et c'est pas parce qu'on parle pas la même langue qu'eux, que eux ne nous comprennent pas. Tu devrais essayer de la comprendre ta jument, peut-être qu'ainsi tu trouverais ce qui cloche et qu'elle ne s'échapperait plus après. Et non, Vagabone ne me fait pas de câlin, mais elle apprécie les miens... Enfin, je crois ... »
Camille chassa la branche qu'elle agitait devant ses d'un revers de la main. Tessa était vraiment agaçante. Comment s'était-il débrouillé pour se mettre dans une telle situation avec elle. C'était vraiment pas de bol. Devant son ricanement, Camille continuait doucement à s’énerver. Il n'était pas bête … S'il disait que c'était dangereux c'est que ça l'était.
« Je te parle des trous dans le sol, elles peuvent se casser une patte, des fils de clôtures qu'elles ne risque de ne pas voir. Vagabone à son licol et sa longe, elle peut s'accrocher quelque part et se faire très mal. Et puis si jamais elles s'échappent en dehors du domaine en sautant. Y'a les voitures dehors ... Et comme je te l'ai dit ma jument est blessée, elle n'a pas le droit de courir pour le moment. Et elle connaît rien de la nature … »
Rien que d'imaginer dans quel état il allait retrouver Vagabone, il sentit son estomac se retourner. Et si elle s'était re-blessée ? Qu'allait-il dire pour sa défense ? Qu'il n'avait pas réussi à la tenir ? Il aurait dû s'accrocher un peu plus à sa longe … Après tout cette jument devait compter beaucoup compter pour son propriétaire si elle était ici pour sa convalescence. Beaucoup plus que lui ne devait compter pour ses parents, surtout depuis … l'incident …
D'ailleurs, un éclair de fureur traversa le regard du blond quand Tessa évoqua ses parents. Allait-elle finir par se taire ?
« Monsieur Hayes ne me fait pas peur. Ni mes géniteurs. Si tu n'as pas envie de courir, okay. Mais arrêtes de bader les papillons en route et cherches les plus sérieusement. »
Camille accéléra lui aussi son pas, essayant de ranger ses mains abîmées dans ses poches. Mais rien que la sensation du tissus râpeux de son jean sur ses paumes lui extirpa une grimace et il se ravisa. Cette journée était vraiment pourrie et loin d'être optimiste, il se disait qu'elle n'allait aller que de mal en pis, surtout avec la mauvaise compagnie de la jeune femme.
« Pourquoi tu es si désagréable avec moi, je ne t'ai jamais rien fait … On vit même ensemble en quelques sortes … Et puis on est tous dans la même galère, ici, à Almara, que ce soit nous ou les chevaux. Tes pas la seule à avoir des problèmes. Alors, enfin, je sais pas … Mais tu pourrais essayer d'être plus compréhensive, non ? »
Le ton était assez sec, mais il n'avait vraiment pas envie de faire d'effort.
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Tessa Taylor
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PARCOURS : Resident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vanilla RANG : Résident ÂGE DU PERSONNAGE : 19 ans
● 19 ans (30.04.1999)
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● Bisexuelle
● Fidèle / Amicale (quand elle vous considère comme un pote)
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● Instable / Violente.
● Très peu patiente
● Adore s'amuser et flâner.
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Posté le Sam 22 Mai - 0:02
Chevaux en fuite !
Je soupirais, l'écoutant raconter ses conneries, je serre les dents, ils n'arrêtent pas de dire : "ta jument", comme les autres "ta responsabilité", "ta", "ton"... Mais merde, moi j'ai jamais rien demandé ! J'ai pas demandé à ce qu'on m'envoie ici, j'ai jamais demandé qu'on me colle une jument dans les pattes. D'accord, j'avais accepté de venir, c'était toujours mieux que le foyer en Angleterre... Mais... Bordel, ce n'est pas MA jument. Je continue de serrer du poing, je détourne le regard, j'ai envie de lui en coller une. En plus, pourquoi est-ce qu'il est si grand ? Sa taille est presque insolente, j'ai envie de le frapper rien que pour ça. Puis avec sa petite tête de mannequin là, de p'tit garçon parfait... AH ! Je veux lui arracher sa tignasse blanche.
- Eh bien ce n'est pas MA jument, mais celle du directeur, alors je m'en fou... Et tu crois qu'elle apprécie, et si c'est parce que tu la forces ? Ou parce qu'on la tellement formater à faire ça ? Comment on sait ce qu'ils ressentent vraiment ? Puis, sérieusement, qu'est-ce qu'on s'en fou... Continue de vivre dans ton monde de guimauve avec TA petite jument comme tu le dis si bien.
Je roule des yeux, les levant au ciel : non mais il est sérieux ? Il les prend pour des débiles ? Elles vont quand même pas se blesser avec si peu... Si ? Elles sont capables d'éviter des trous, non ? Sinon, bonjour l'intelligence ! Faut laisser faire la sélection naturelle au bout d'un moment. Si elles sont trop connes... Je soupire, à nouveau, les voitures ? C'est pas des biches... Quoi que, ça peut facilement se confondre. Bon, ok, il a peut-être raison là-dessus, mais je ne le montre pas.
- D-des... papillons ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? demandais-je en haussant un sourcil
Encore une expression française ? C'est compliqué cette langue, pourquoi est-ce qu'il me parle de papillons ? Je regarde alors autour de moi, comme pour chercher du regard les dites bestioles... Il n'y a pas de papillon. Merde, ça m'énerve de rien comprendre à cette langue.
- Pourquoi tu es si désagréable avec moi, je ne t'ai jamais rien fait [...]. Et puis on est tous dans la même galère, ici, à Almara, que ce soit nous ou les chevaux. [...] Mais tu pourrais essayer d'être plus compréhensive, non ?
Je m'arrête et je lâche la branche. Puis je me mets alors devant lui. Sa taille insolente m'énerve et je lève les bras pour attraper son t-shirt, le regard noir et plein de haine :
- Effectivement, on est dans la même galère, j'ai jamais demandé à être là ou d'avoir la responsabilité d'une jument ! J'en ai juste rien à foutre de ces bestioles, je sais même pas pourquoi je suis là à chercher avec toi ! Tu m'énerves, t'es vraiment trop con ! Pourquoi je devrais me montrer compréhensive ? Pour mieux me faire taper après ? Fuck, ouais, et on ne vit pas ensemble, on nous a juste foutu dans la même cellule ! Tu peux très bien t'étouffer dans la nuit que je ne bougerais pas le petit doigt ! criais-je en le repoussant, préparant mon poing.
Pourquoi ces simples phrases m'avaient énervé comme ça... ? Je sais pas. Il m'avait juste vraiment énervé. J'ai envie de le frapper maintenant.
- Citron.
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Camille Pelletier
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Camille soupira, Tessa était vraiment bornée. Mais qui était-il pour se battre verbalement avec elle ? Il n’avait pas envie de lutter, mais au fond de lui ça l’agaçait de ne pas arriver à la faire changer d’avis. Pourquoi ne voyait-elle pas la chance qu’elle avait d’être ici ? Et c’était peut-être ça qui énervait encore plus le blond.
Camille voyait bien qu’elle était pleine de rage, il n’avait d’ailleurs aucune idée de ce qui l’avait rendu comme ça. Et franchement pour sa propre santé mentale, il n’avait pas tellement envie de le savoir. Mais ici, c’était un paradis … Alors pourquoi s’imaginait-elle en prison ? Il n’arrivait vraiment pas à la comprendre. D’ailleurs, quand la jeune femme l’agrippa, le blond fronça les sourcils, pour qui elle se prenait … Et puis quand Tessa commença à vraiment perdre le contrôle, Camille ne put s’empêcher d’en rajouter une couche, ce disant qu’il arriverait peut-être à la raisonner.
Alors essayant de garder une voix des plus calme, il lui répondit :
« Pourquoi tu ne veux pas juste essayer ? Essayer de te sentir chez toi ici, essayer de travailler avec Vanilla ? Comme on me la dit, si un cheval n’apprécie pas, il te le fera savoir. Et vu ta grande gueule toi aussi tu sais te faire respecter quand il le faut. Alors essaie de jouer le jeu, juste pour voir. Ou alors c’est simplement parce que tu as peur ? Après c’est pas très grave, mais ça serait bien que tu tentes quelque chose au moins, pour toi. Et franchement si c’est pour y mettre de la mauvaise volonté, t’as qu’à te barrer, je ne pense pas vraiment qu’ils te retiennent contre ton grès ici ? Non ? Et tu comptes faire quoi ? Me frapper ? Je vais pas me battre avec une fille, tu sais ... »
Camille regardait, inquiet, le poing de la jeune femme qu'elle semblait armer.
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Tessa Taylor
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Posté le Mer 2 Juin - 12:37
Chevaux en fuite !
Pourquoi est-ce que toutes les personnes que je croise finissent toujours par vouloir me juger ou me donner des ordres… ? Même celles que je ne connais pas ou qui n’ont rien à voir avec les psychologues du domaine… ? C’est énervant. Pourquoi est-ce qu’on doit forcément correspondre à ce qu’eux attendent d’une personne dans la société… ?
Et surtout, ce mec-là, en face de moi, dont je ne sais même pas le nom, pourquoi est-ce qu’il prend ces grands airs ?! Il me regarde, il me juge il… Essayer ? Mais essayer quoi ?! A devenir gaga de ces bestioles ? Hors de question. Et pourquoi est-ce que je devrais m’occuper d’un animal alors que j’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même… ?
« Ou alors c’est simplement parce que tu as peur ?
Je me fige, resserrant le poing qui maintient son t-shirt. « Vous avez peur, Taylor. Vous vous cachez derrière un masque dans l’espoir que personne ne verra ce qui se trouve derrière, et vous redoutez ce qui arrivera le jour où il tombera. Vous vous cachez derrière un personnage fort, sûr de lui, n’ayant peur de rien ni personne, mais quand arrive la difficulté et que l’heure vient de faire vos preuves ? Il n’y a plus personne. » Les mots du directeur refont surface, certes, je n’y avais pas fais forcément très attention… Si. Ils restaient gravés. Ces mêmes paroles que j’avais déjà entendues de la part de mon ancienne psychologue : « Avez-vous donc si peur que ça d’être heureuse ? »
Mon autre poing se resserre, j’ai envie de lui en mettre une. Vraiment. J’écoute la suite de sa phrase, même si ça ne reste pas forcément dans mon esprit, j’allais même lui dire que j’attends juste que mon frère me cherche et qu’après je me barre ! Mais, sa dernière phrase, ses derniers mots…
« Et tu comptes faire quoi ? Me frapper ? Je vais pas me battre avec une fille, tu sais ... »
J’écarquille les yeux… « Je ne me bats pas avec une fille, de toute façon, elles sont faibles ». Combien de fois avais-je entendu ça… ? Alors, sans attendre, mon poing vient heurter le bas de la mâchoire du garçon, il est vachement grand mine de rien. Sans attendre plus longtemps, je tire le garçon devant moi, avant de lui donner un coup de genou vers son entre-jambe, le forçant à se plier et je le déséquilibre, au moins comme ça, il est presque à ma taille. J’arrive à le tirer vers moi, au moins une chose est sûre, ses cours de self-defense et de sport de combat m’auront servi à quelque chose et pas que contre de potentiels agresseurs dans la rue.
- Tant mieux si tu veux jouer au macho, je pourrais te défoncer plus rapidement ! lançais-je avant de venir lui donner un coup de pied dans le flanc
La rage commence petit à petit à monter en moi, toutes ses personnes qui me jugent tout le temps, qui me critique, ce directeur qui ne sait que prendre les gens de haut sans comprendre réellement le problème, toutes ses personnes qui jugent sans savoir, qui pense que c’est pour le bien-être qu’elles font ça, est-ce qu’au final elles essayent au moins de comprendre un dixième de ce que l’on vit ?! Pourquoi est-ce que ça s’abat sur moi ? Je n’ai jamais demandé à venir au monde, pourquoi est-ce qu’ils ne vont pas leur parler à mes parents ? Ou aux autres géniteurs ? Pourquoi est-ce, c’est toujours à l’enfant de porter tous ces fardeaux… Si j’en suis là, c’est qu’il y a une raison, non ?!
Un autre coup de pied s’abat sur le garçon, je crois que j’essaye de déverser toute ma haine sur lui. Au final, il n’a pas fait grand-chose. Il était sûrement là au mauvais endroit, au mauvais moment… Non, lui comme les autres, il l’a cherché. A toujours se croire invisible et au-dessus de tout… Je finis par le tourner, le mettre sur le dos et un nouveau coup de poing s’abat sur son visage, sur son nez cette fois, je le regarde, le visage plein de haine et de colère, mais… Peut-être aussi, au fond, des larmes, de la tristesse et une profonde détresse. Je me rends compte que mon cœur se serre vachement. Je fronce les sourcils et je m’écarte…
- Va te faire foutre…
Je secoue les poings, ‘tain, ça fait mal. Je reprends ma branche avant de vouloir m’éloigner… Est-ce qu’il va répliquer, est-ce qu’il va dire un truc… ? Putain.
« Tu as peur »… Peur de quoi ? De qui ? Et là, est-ce que j’ai peur ? Non. Je viens de lui prouver. Prouver quoi… ? Je ne sais pas. Peur d’être heureuse hein… est-ce que ça va être ça ma vie ? À fuir le bonheur ? Non, je sais de toute façon que cette chose que tout le monde cherche n’est pas pour moi, je n’ai pas le droit, je n’y aurais jamais accès de toute façon. Puis, est-ce que ça existe vraiment « le bonheur » ? Tout le monde fait semblant, joue à un jeu… Avoir peur de faire tomber mon masque, et le directeur alors, il est trop « parfait », son image trop parfaite… Et puis lui, là, à terre, tout ça pour un abruti de cheval. Je crache parterre, le dégoût m’envahit.
Trop peur d’être heureuse, pff, et ils ont fait des études pour sortir ce genre de conneries ? Pitoyable.
- Citron.
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Camille Pelletier
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Bon, il ne fallait pas se mentir, le premier coup, Camille l'avait un peu cherché. À provoquer les mauvaises personnes, on récolte souvent de mauvaises choses. Quand le deuxième coup le plia en deux, son cerveau se déconnecta à cause de la douleur et des paroles de la jeune femme.
Le macho ? Mais le macho de quoi ... Camille ne comprenait plus rien. C'était son éducation qui lui avait inculqué de ne jamais lever la main sur une fille ... Mais le pire, c'est qu'il n'aurait jamais levé la main sur personne de toute façon. Il ne trouvait pas que la bagarre pouvait aider à régler les problèmes ... Et de toute façon, il ne savait pas se battre et ne s'était jamais battu auparavant.
Il avait le souffle coupé et vaguement envie de vomir. C'était vraiment un douleur horrible que de se faire frapper dans le bas-ventre. Le troisième coup manqua de lui faire poser un genou au sol, mais il n'eut même pas le temps de réfléchir à quoi faire qu'il se retrouva sur le dos. Camille était tellement hébété pas la situation qu'il ne savait que faire ou que dire. Mais se retrouver aussi vulnérable fit remonter en lui de mauvais souvenirs. Des souvenirs qu'il aurait préféré oublié. Il avait peur, très peur, entre les coups de l'autre résidente et ses réminiscences, il était terrorisé. Allait-elle continuer ? Allait-elle lui faire encore plus mal ? Allait-elle ... Heureusement pour lui le coup-de-poing qu'elle lui décroche en plein visage le ramena à la réalité.
Elle était toujours là, au-dessus de lui et Camille restait tétanisé au sol, à la regarder d'un air effaré. Puis, elle finit par l'abandonner là au sol, sans rien d'autre qu'un "va te faire foutre". Avait-il vraiment mérité tout ça ? Bientôt, il sentit un liquide chaud couler sur le bas de son visage, il porta ses mains à son visage et fut encore plus effrayé de les voir couverte de sang ... Elle lui avait cassé le nez ... C'est ça ? Il essaya de se redresser mais il avait tellement mal partout qu'il ne pu que se tourner sur le côté, en appuie sur ses bras. Il regardait son sang s'échapper de son nez se demandant s'il devait le laisser couler ainsi ou mettre sa tête en arrière. Allait-il se vider de son sang par le nez ? Ça existait des gens mort comme ça ? Il se concentrait sur ses questions débiles, il fallait juste qu'il réfléchisse à quelque chose, que son cerveau soit occupé, sinon ...
Sinon ...
Camille sentit sa gorge se serrer et il ne put retenir le sanglot qui s'échappa. Putain, pourquoi il pleurait maintenant ... Il n'était plus un bébé ... Il avait vécu pire que ça ... Et puis, elle pouvait toujours revenir, le frapper à nouveau ou se moquer de lui. Il n'aimait pas se sentir aussi vulnérable. Il ne voulait plus jamais se sentir vulnérable. Il sentait maintenant ses larmes se mêler au sang qu'il avait déjà sur le visage. Il s'essuya le tout comme il le pouvait, rapidement, avec son t-shirt, et se donna un coup de pied mental au cul pour se relever. Il avait mal partout ... Mais il fallait qu'il retrouve Vagabone ...
Alors il emboîta le pas de Tessa, gardant cette fois une bonne distance de sécurité entre eux deux. Plus il marchait et plus la douleur s'estompait. Si c'était comme les courbatures, il n'avait pas intérêt de s'arrêter avant d'avoir retrouver et ramener Vagabone, sinon, il n'arriverait plus à bouger. Il passa à côté de la jeune femme sans un mot, prenant la tête de leur duo involontaire et continua d'avancer sur le chemin sans lui adresser le moindre mot ou regard.
Cette fille était folle … Mais il se garderait bien de le lui dire ...
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Tessa Taylor
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Posté le Ven 11 Juin - 14:16
Chevaux en fuite !
Décidément, les gens de cet endroit ont vraiment tous des gros problèmes. Je ne vois même pas ce que je fais ici, au final, cet endroit est encore plus flippant que les foyers en Angleterre ! En quoi ils sont flippants ? Leur amour pour les chevaux, tous autant qu’ils sont ! À croire que ce sont des bêtes sacrées. Déjà, les Indiens sont bizarres à vénérer des vaches, mais alors eux, c’est les chevaux ! De quoi, ce n’est pas le sujet… Si totalement. S’il n’était pas aussi con, il ne m’aurait pas énervé comme ça et il ne serait pas en train de chialer comme ça ! Enfin, est-ce qu’il pleure ? Je ne sais pas, j’ai pas envie de le regarder, ça me donnerait envie de le ruer de coup à nouveau. Tss, il m’énerve. Sérieusement…
Je l’entends. Il revient à la charge… ? Je serre à nouveau les poings, c’est qu’il a la tête dure le petit, je me suis presque fait mal en le tapant. Je fronce les sourcils quand je le vois me dépasser, je m’attendais à ce qu’il riposte, mais non. Pff, débile va. D’ailleurs, j’aperçois rapidement ses yeux rouges et les traces de sang essuyé… Un sourire sadique s’affiche alors sur mon visage : alors, il a pleuré le p’tit bébé ? Je ricane tout en continuant d’avancer :
- Alors, tu chiales ? C’est con d’être aussi macho « je ne tape pas une fille », tu les crois faibles, c’est ça ? Trop faible pour te répondre ? Ou alors tu te la joues gentleman ? Un mec, tu le taperais ? Alors pourquoi pas une fille ? Parce que ce sont des petites choses fragiles ? C’est n’importe quoi ! Les femmes sont aussi fortes qu’un homme, alors cette pensée est complètement débile ! Du coup, si je te frappe à nouveau… lançais-je en me rapprochant rapidement de lui pour lui agripper le t-shirt dans le dos, tu vas te laisser faire comme le faible que tu es ?! Tu vas encore chialer ?
Je tire son t-shirt, avant de le relâcher. Alors, qu’est-ce qu’il va faire ? Se laisser encore frapper ou se concentrer sur sa débile de jument… ? S’il continue à faire pitié comme ça, s’il continue de m’énerver, je crois que je vais encore me défouler sur lui. Mais, si je continue, ce n’est pas un simple nez cassé qu’il va avoir, mais… D’ailleurs, qu’est-ce qu’il dira le directeur ? Rien qu’imaginer sa tête énervée à me crier dessus, ça m’amuse. Peut-être que je devrais abîmer un peu plus un de ses précieux petits pensionnaires… ? Mais s’il ne réagit pas, ça ne va pas être drôle, moi qui commence seulement à trouver cette petite escapade amusante !
- Citron.
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Camille Pelletier
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Quand il l'entendit ricaner à son passage, la gorge de Camille se serra. Voilà tout ce qu'il inspirait à ce moment-là. Tessa aurait pu seulement la fermer et le laisser passer. Mais non, elle ricanait et se permettait de lui faire la morale.
« Alors pour toi c'est logique de frapper un homme qui t'a clairement dit qu'il ne se défendrait pas ? Homme, femme, on s'en fou … Je suis un être vivant et tu devrais simplement respecter mon intégrité physique pour ça. Parce que je ne te toucherais pas, quoi que tu fasses. Je n'aime pas la violence, ça ne sert à rien. Et si tu avais été un mec, ça aurait était pareil ... Alors ton féminisme à deux balles, tu te le gardes. »
Quand elle l’agrippa à nouveau, Camille senti une bouffée de panique l'envahir. Il repoussa Tessa violemment, lui lança un regard mêlé de peur et de colère.
« Lâche-moi ! Ne me touche plus jamais. »
Indéniablement cette fille lui faisait peur. Pourquoi l'avait-elle tapé seulement pour quelques mots sans importance ? Cela méritait vraiment un tel déchaînement de violence ? Comment pouvait-elle se permettre de frapper des gens comme ça ? Même en essayant de trouver une logique dans le comportement de sa compagne d'infortune, il n'y avait rien … Rien qui puisse expliquer pourquoi elle faisait ça … Camille était autant en colère contre elle, mais aussi contre lui. Car, encore une fois il n'avait rien fait pour se défendre. Jouer au garçon parfait était parfois bien plus dure qu'on ne pouvait l'imaginer.
Il recula d'un pas, une fois dégagé de sa main et la regarda, toujours de la même façon. Mais sa colère faisait peu à peu place à un autre sentiment. La tristesse, voire même l'amertume. Parce qu'au fond de lui, il savait qu'il était quelqu'un de faible … Et se l'entendre dire en face par quelqu'un d'autre, c'était trop pour lui. Il n'avait pas besoin de quelqu'un d'autre pour le remarquer. Il avait beau se débattre pour sortir la tête de l'eau, il n'était bon qu'à subir ce qui lui arrivait. Cette fille était peut-être folle, mais elle avait touché en plein dans le mile.
« J'ai plus envie de te parler. Laisse-moi tranquille. On doit simplement retrouver les juments, pas besoin de communiquer. »
Camille essaya de reprendre son chemin, il voulait seulement retrouver Vagabone. Vite, très vite, pour ne plus avoir à côtoyer cette folle-dingue.
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Tessa Taylor
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Posté le Mer 23 Juin - 11:30
Chevaux en fuite !
« Alors pour toi c'est logique de frapper un homme qui t'a clairement dit qu'il ne se défendrait pas ? »
Je fronce les sourcils et je hoche la tête avant de lâcher un « oui » en grognant. Est-ce que j’avais écouté que cette partie de phrase… ? Oui, totalement. Je n’avais pas envie d’écouter ses plaintes, ses gérémiades, il l’avait cherché, qu’il assume maintenant ! Il me manque de respect et il pense que je vais le laisser faire ?
« Alors ton féminisme à deux balles, tu te le gardes. »
Là, une fois encore, j’avais envie de l’attraper et de le frapper… Comment ça mon féminisme à deux balles ?! Je suis pas féministe ! C’est juste que j’aime pas les gens qui se la pète ou qui se pensent meilleurs, au-dessus de tout le monde. Surtout de moi. Mais quel abruti.
Bref. De toute façon, il a déjà eu sa leçon, regardez-le qui tremble comme une feuille ! Il est pathétique. Je soupire alors qu’il commence à prendre la tête de la marche, encore une fois. Il va encore chialer ? J’esquisse un sourire amusé, eh bien, quelle tapette celui-là !
« J'ai plus envie de te parler. Laisse-moi tranquille. On doit simplement retrouver les juments, pas besoin de communiquer. »
Oh le bébé, « eh bah si c’est ça, j’te parle plus ! Nah ! »… Sur quel idiot je suis tombée encore ?! Mais au moins, on est plus ou moins d’accord sur une chose : retrouver ces abrutis de chevaux. Encore un autre problème ça… Comment est-ce que je vais pouvoir ramener Vanilla ? J’en soupire d’avance.
Alors, c’est dans le silence le plus complet que la recherche reprit, seul le bruit des oiseaux, des graviers craquants sous nos pieds, de la nature et des branches que l’on écrase s’entendent… Tout est presque trop calme. Ça me met presque mal à l’aise. Moi qui suis habituée aux cris, aux engueulades depuis toute petite, qui a presque grandi dans des foyers où ça hurle, ça insulte… Là, le silence est presque effrayant. Je regarde le dos de Camille, hésitant presque à retourner lui parler, même si c’est pour le chercher ou l’insulter. Ouais, peut-être que ce silence me fait peur, il me permet de trop réfléchir…
Puis, un bruit vient casser ce silence, un hennissement. Je redresse la tête et plus loin, deux chevaux, une grise et une dégueu-marron. Vanilla est là et je suppose que l’autre ça doit être Vagabonde… ? Je soupire. Je regarde Camille et hésite à lui dire : « t’as vu, on l’a retrouvé ta chérie »… Mais, étrangement, je ne dis rien, me contentant de prendre ma longe que j’ai placé en forme de lasso… Bon : objectif attraper Vanilla. Elle a redressé la tête, tant pis, on passera la surprise et la discrétion. Je m’approche alors doucement, je fixe la jument dans les yeux, je ne sais pas vraiment qu’elle est la meilleure approche, en réalité, je n’ai jamais vraiment réussi à l’approcher depuis qu’on a fait connaissance… Donc bon. J’ai réussi une fois à lui passer le lasso au cou, mais… elle m’a vite fait comprendre qu’elle n’était pas d’accord avec ça. Et il faut dire que je n’avais pas spécialement la patience ou la volonté de la tenir. Mais là, il fallait rentrer.
Elle me fait comprendre qu’elle n’est pas coopérative par des ébrouements assez saccadés. Je soupire et me stoppe. J’essaye de lui tendre doucement ma branche avec des feuilles à manger… J’ai cru comprendre qu’elle était gourmande, peut-être que ça va l’attirer… ? Elle place ses oreilles en arrière, je me retiens de soupirer, qu’est-ce qu’elle m’agace celle-là. Je pose la branche et fais quelques pas en arrière. Elle pousse presque Vagabonde pour se diriger vers le feuillage… est-ce que c’est l’occasion… ? Je me déplace lentement sur le côté, préparant la longe pendant que Madame Vanilla est occupée avec la bouffe…
1… 2… 3 !! Je saute presque sur la jument, essayant de lui passer la longe au cou. Dans un grand hennissement, elle se cabre, et me repousse d’un coup de tête, m’envoyant sur les fesses… Elle fait une ruade avant de trotter un peu plus loin. Je tape sur le sol avec mon poing avant de la fixer… Mais un sourire s’affiche légèrement sur mes lèvres, saleté de jument, voir la longe pendre à son cou me remplit quand même de joie, prochaine étape : attraper cette corde. Au moins, j’ai réussi à lui passer la corde au cou.
Est-ce que Camille a eu plus de chance de son côté...?
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Enfin du silence … Qu’est que ça faisait du bien. Il préférait largement ça aux remontrances que Tessa lui sortait depuis le début de leurs mésaventures. Jusqu’ici, son séjour à Almara c’était si bien passé, et s’il avait fermé sa bouche, cela aurait sûrement continué. Il soupira, cette journée était vraiment merdique, il ne manquerait plus que Vagabone se soit fait mal et c’était définitivement la fin du monde.
Camille porta une de ses mains à son nez, il avait l’impression de s’être pris un mur en pleine face. Ça lui lançait horriblement. Finalement les autres coups qu’il s’était pris passaient presque inaperçu grâce à ça. Enfin, de toute façon il s’en moquait. Il voulait simplement que la douleur se calme un peu pour arriver à réfléchir un peu plus clairement.
Soudain, un hennissement se fit entendre et Camille relava la tête pour chercher d’où cela venait. Il prit directement la direction des deux juments, ignorant totalement ce que faisait sa compagne. Il n’en avait franchement rien à faire. Tout ce qui lui importait c’était sa jument. Il s’approcha doucement d’elle, lui parlant calmement.
« Salut ma belle, alors on a des envies de fugue ? J’te jure que ce n’est pas si cool que ça de ne pas être à la maison. »
Il fouilla dans sa poche et prit un petit morceau de pomme qu’il tendit vers Vagabone, s’approchant toujours doucement. Mais au moment où il allait arriver à sa portée, la délicate jument de Tessa bouscula légèrement la jument de course pour lui passer devant afin de venir s’intéresser à ce que Tessa venait de lui balancer au sol. Il lança un regard noir à la jeune femme et ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux devant le cirque qui s'ensuivit. Ele se croyait dans un film de cow-boy ou quoi ? Mais qu'est-ce qu'elle trafiquait ? À croire qu’elle s’occupait d’un fauve … D’ailleurs, il ne put s’empêcher de sourire légèrement qu’en Tessa se fit virer par son équidé. Bien fait pour elle … Au moins, Vanilla ne se laissait pas faire par tant de brusquerie.
Avec tout ce remue-ménage, Vagabone avait nerveusement reculé pour prendre ses distances. Elle était clairement sur l'oeil ... Camille la regarda, inquiet. Il espérait qu’elle n’allait pas à nouveau prendre la poudre d’escampette avant qu'il n'est pu la rattraper. Mais au moins, de ce qu’il pouvait voir elle ne semblait pas boiter. Ouf … au moins une bonne nouvelle. S’éloignant des deux sauvages, il s’approcha à nouveau de sa jument, calmement, essayant de contrôler son stress.
« C’est bon, c’est fini … On rentre maintenant. »
D’un pas décidé, mais avec des gestes mesurés afin de ne pas l’effrayer à nouveau, il parvint à rattraper la longe. Il soupira de soulagement, caressant sa jument. Il fit un tour du regard de son état général, et heureusement elle ne semblait pas blesser. Hormis une petite égratignure sur son poitrail, mais rien de très grave selon lui. Elle s’en sortait largement mieux que Camille dans l’histoire. Il rit légèrement de soulagement.
Le blond commença à guider sa jument hors du pré, ne prêtant même pas un regard à Tessa. Elle pouvait bien rester crever ici, qu’il n’en avait rien à faire. Il arriva bientôt à la sortie de la petite clairière ou s'était arrêté les deux chevaux. Il était bien décidé à planter Tessa là avec Vanilla. Mais alors qu'il s'engager sur le chemin, il se ravisa et attacha Vagabone à une branche souple. Il ne pouvait pas consciemment laisser cette pauvre bête avec une furie dans le genre de Tessa. Il soupira.
Il revint vers la jeune femme, mais garda ses distances avec cette dernière, au cas ou un autre saute d'humeur de cette dernière.
« Tu veux de l’aide ? Parce que vu comme tu t’y prends, tu n’es pas prêt de la ramener ta jument … »
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Tessa Taylor
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PARCOURS : Resident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Vanilla RANG : Résident ÂGE DU PERSONNAGE : 19 ans
● 19 ans (30.04.1999)
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● Ne connaît rien aux chevaux
Posté le Lun 5 Juil - 21:31
Chevaux en fuite !
La corde au cou, j’avais déjà fait une grande progression dans « le rattrapage » de ma jument. Mais maintenant, il fallait que j’arrive à tenir cette fichue corde et mieux encore : que Vanilla accepte de me suivre, ce qui n’est pas gagné… D’ailleurs, comment allait-elle réagir ? C’était peut-être la première fois que ça arrivait et surtout, elle allait devoir nous suivre sur une longue distance… Et si l’envie lui prenait, au milieu du chemin, de s’enfuir à nouveau ou de ruer… ? Tss. Je me mords la lèvre inférieure, me redressant et donnant des petites tapes sur mes cuisses pour « nettoyer » la saleté… Saleté de jument ouais. Un petit coup d’œil rapide, Camille à l’air de contrôler la situation… Bien, heureusement pour lui. Je n’aurais pas vraiment supporté d’avoir encore plus ce boulet dans les pattes. Mais tout semblait d’aller pour lui… Ok, à moi d’assurer maintenant.
- Alors la grosse, tu t’es calmée ? demandais-je à la jument avec un sourire narquois.
C’était elle et moi. Rien que nous deux… Je m’approchais doucement, ses oreilles se couchèrent en arrière et elle donna comme un « coup de tête » dans le vide, elle semblait… Râler ? J’esquisse un sourire amusé,
- Ouais, je te comprends, moi non plus je n’aimerais pas retourner dans un endroit comme ça… Là où on te coupe les ailes, où on va te forcer d’être la jument que tu n’es pas… Je sais, mais t’as pas le choix, t’es coincée, comme moi ! Alors, arrête de me faire chier et viens. Sérieux, peut-être qu’un jour, ils comprendront que tu es heureuse que en galopant librement sans t’enfermer dans des p’tites boîtes… Ou te formater comme la plupart des chevaux.
Et en disant ça, je lançais un regard sur la jument de Camille, encore une jument formatée à faire quelque chose… Enfin bref, je regardais Vanilla avant de soupirer, au moins, elle n’avait pas bouger plus que ça et heureusement, je ne me serais pas vu partir en courant à nouveau pour la chercher… D’ailleurs, qu’est-ce qu’il m’empêchait de la faire partir, là, maintenant ? On est en pleine forêt, non ? Certes, presque en dehors du domaine, mais… elle serait heureuse non. Je regarde ailleurs, l’étendue libre se dressant devant nous…
- D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’on retournerait au domaine... chuchotais-je plus pour moi-même.
Mais la phrase de Camille me sortit de mes pensées, je grimaçais, j’étais en train de penser à des choses agréables là… Il veut quoi, m’aider ? Je me mets face à lui, comme si j’étais prête à lui en recoller une :
- Et bah vas-y, si tu peux faire mieux, j’ai hâte de voir ça ! lançais-je avec un grand sourire.
Oui, même si mon égo allait en prendre un coup, mon envie de me foutre de sa gueule est encore plus grande, je savais très bien comment Vanilla allait réagir, et j’avais déjà hâte qu’il s’en prenne plein la tête !
- Citron.
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Camille Pelletier
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Camille se dit que Tessa avait accepté son aide bien trop facilement. Et surtout avec un sourire qui ne lui disait rien qui vaille. Mais, loin de se décourager, Camille s'approcha un peu en direction de Vanilla. La jument s'était remise à brouter, mais, il voyait très bien qu'elle ne manquait pas un seul de ses gestes. Le blond se demandait dans quoi il s'était encore lancé … Et surtout pourquoi il aidait cette psychopathe, alors qu'il aurait tranquillement pu rentrer à l'écurie.
Il savait au fond de lui qu'il faisait ça pour la jument. Mais cette dernière n'avait rien à voir avec Vagabone … Elle était peut-être plus petite, mais au niveau de son caractère … c'était tout le contraire. Sa jument était peut-être nerveuse et peureuse parfois, là, il n'avait pas du tout l'habitude de s'occuper d'une jument de la trempe de Vanille. Mais il n'allait pas faire demi-tour sans au moins avoir essayé. Et surtout sans lui avoir enlevé cette longe autour de son cou. C'était ridicule. Tessa se croyait dans un western ou quoi ? Elle ne pouvait pas attraper un cheval comme ça … Surtout si c'était pour la lâcher après.
Il souffla pour se calmer, il ne devait pas montrer à la jument qu'il était nerveux. Il n'avait pas peur d'elle, mais … il était très impressionné … Camille sentait qu'avec elle il n'aurait pas droit à l'erreur. S'il montrait son hésitation, il n'arriverait sûrement pas à l'approcher et encore moins à l'attraper.
Il commença à approcher d'elle lentement, mais sûrement. Vanilla releva la tête et fixait le blond. Il était encore à plusieurs mètres d'elle, mais il se félicitait déjà qu'elle ne soit pas partie plein cul galop loin de lui. C'était déjà ça de gagné, non ? À mesure qu'il se rapprochait, les oreilles de la jument se baissaient pour finir totalement plaquée en arrière. Ce n'était pas bon signe. Camille le savait … Mais peut-être qu'elle n'avait au final que de la gueule ? La jument restait sur le qui-vive. Sa tête restant toujours en direction de Camille, même si ce dernier essayait de la contourner légèrement afin d’accéder à la longe. Il restait calme et avançait lentement en essayant de ne surtout pas la surprendre. Puis finalement elle arrêta totalement de bouger.
Camille sentit un sourire s'étirer sur ses lèvres. Si cela n'avait tenue qu'à lui, il se serait retourné vers Tessa et lui aurait dit ô combien la violence ne servait à rien. Mais alors qu'il posait les mains sur le mousqueton, pour détacher la jument cette dernière balança sa tête sur le côté avec rapidité et violence, avant de le mordre juste sous les côtes. Le garçon retient un cri et juste avant que la jument ne s'éloigne en le bousculant, il réussit tant bien que mal à la détacher. C'était au moins ça de gagné. Il grimaça en ce tenant le côté, il n'était plus à ça près avec les coups et les égratignures aujourd'hui, mais la vache ce que ça faisait mal. Il avait la respiration coupée.
Il revint à côté de Tessa et lui rendit la longe, se tenant son côté douloureux.
« C'est dangereux de laisser une longe comme ça autour du cou d'un cheval. Et puis, tu n'as pas besoin de la tenir. Je suis sûr qu'elle suivra Vagabone quand elle se sera calmée, évidemment. Les chevaux ça n'aime pas rester seul. »
Mais pour l'instant, Vanilla s'était éloigné d'eux, galopant dans la clairière et lançant parfois des coups de cul. Camille la regardait d'un air dubitatif … Il espérait vraiment qu'elle se calme rapidement … Sinon, il ne savait fichtrement pas comment ils allaient ramener cette jument.
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Posté le Mar 13 Juil - 23:44
Chevaux en fuite !
Ouais. Il est beaucoup trop serein comme mec... Et j'espère sincèrement que Vanilla va lui donner une bonne leçon ! Ou du moins, qu'elle l'achève encore plus. Sérieusement, il me fait penser à l'autre mec là, comment il s'appelle déjà... ? Benjamin ? Non... Jérôme ? Ah merde je me souviens plus... Le mec qui m'a fait la leçon sur le fait de ne pas utiliser ma ceinture pour fouette Vanilla.
En fait, Vanilla joue aussi avec mes nerfs. Je vois Camille s'approcher de cette saloperie de jument sans aucun problème ou presque, elle est quand même pas très rassurée la grosse là... Et alors ? Elle va vraiment se laisser faire. Je croise alors les bras, et fronce les sourcils : sérieusement ? Si elle me fait ça, alors elle va le regretter ! Sa ration de bouffe, elle peut toujours courir pour l'avoir ! Enfin, elle s'en fou, elle est au pré et elle bouffe toute la journée. Mais c'est à ce moment que Vanilla décida de se réveiller, alors, d'un rire moqueur je regardais la victime de la jument : bien fait pour lui. Alors, à se croire meilleur, qu'est-ce qu'il avait obtenu ? Hein ? Rien du tout ! Au moins, là dessus, le directeur a dit vrai : on se ressemble vraiment elle et moi.
Mais je n'avais pas réalisé l'entiéreté de son geste avant de reprendre mes esprits et surtout de voir la jument se barrer en courant... Sérieusement... ? Il venait vraiment de faire ça ? La libérer après tous mes efforts ?! Je me crispe avant d'hurler :
- Mais t'es vraiment con ou quoi ?! lançais-je avant de m'avancer.
Alors, je me retrouvais avec la longe de la jument fougueuse entre les mains, écoutant ses paroles débiles... Mon regard remonte lentement, assez lentement, sur son visage, mes yeux auraient pu devenir rouges s'ils ne l'étaient déjà pas...
- Mais qu'est-ce que tu racontes... commençais-je par dire avec une voix "calme", n'en revenant toujours pas de sa connerie, - suivre Vagabonde ? Rentrer sagement ? Rester seul... ? répétais-je, mon ton montant petit à petit, mais t'es stupide ou terriblement con ? T'es quoi encore un autiste ou je sais pas quoi ?! Tu t'es cru dans un film, dans un de tes westerns ou dans un livre ? Tu crois vraiment qu'elle va suivre gentiment, sans rien dire ? Ils n'aiment pas rester seuls... ? Tu parles d'une jument asociale, violente et nerveuse ! Elle n'a pas d'amis, elle n'a confiance en personne, alors, pourquoi crois-tu qu'elle va suivre ta jument ? Oh, parce que c'est la tienne et que c'est une jolie licorne ? Mais réveilles toi, débile ! criais-je en le poussant, c'est comme si tu me demandais de te suivre gentiment ! Tu as quoi dans la tête, sérieusement ?!
Bon, ok, je venais clairement de me comparer à Vanilla... Je reprenais un peu les allusions du directeur mais... Là s'en était trop. Je m'écartais, sinon j'allais vraiment le tuer et l'envie ne me manquait pas, vraiment pas... Je donnais alors un coup de pied dans le vide avant de partir en direction du centre :
- Tu fais chier, je rentre, elle a qu'à te suivre si t'es si intelligent !
Allez, on va voir comment il se démerde, voir si elle va gentiment le suivre. Fais chier. Au pire, je dirais au directeur que c'est lui qui a fait échappé Vanilla, qu'elle était introuvable et puis basta ! Qu'est-ce que je vais me faire chier avec une jument comme ça ?! S'il est si mâlin, si le directeur tient tellement à ses chevaux, qu'il s'en occupe lui-même !
... Si je fais ça, c'est un aller simple en Angleterre. Et mon frère ne pourra pas me chercher. Alors, je me tourne et cris encore :
- Allez, avance, pour voir si elle va être un bon chien chien !
Je marche sur une branche, la craquant, lui faisant comprendre que si ça ne fonctionnait pas, ça serait sa nuque à la place de cette branche. Alors, je m'asseois plus ou moins furieusement sur un petit rocher et j'attends. La patience, ce n'est pas mon fort. Et je le laisse passer devant, s'il décide de bouger... Si jamais Vanilla ne suit pas, je vais être obligée d'aller la chercher toute seule cette saleté de jument ! Mais qu'il se barre l'autre, sinon je vais vraiment me le faire.
- Citron.
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Camille Pelletier
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Oh bordel, ça recommençait. Camille faisait tout pour garder son calme et paraître sûr de lui, mais il ne savait pas comment réagir devant les diverses agressions de Tessa. Quand elle ne l'insultait pas, elle l'agressait physiquement. Il en vient même à se demander si elle arrivait à s'exprimer calmement de temps en temps.
Il laissa la tempête passer, mais cette fois-ci pas de coups… C'était déjà un mieux, non ? Puis alors qu'il pensait qu'elle avait abandonné et allait le laisser seul avec sa jument à elle, elle s'assit sur un rocher, attendant qu'il lui montre ce qu'il venait d'essayer de lui expliquer quelques minutes auparavant. Mais encore une fois, elle était condescendante ... Et ça l'exaspérait vraiment.
« Franchement, je t’emmerde Tessa. Tu es vraiment infecte. Tu te donnes un genre, mais ton attitude rebelle sonne faux. La preuve, si la vie ici t'était vraiment insupportable, pourquoi tu n'es pas déjà partie ? »
Mais ce n'est pas parce qu'elle, elle ne méritait pas d'aide, qu'il allait la laisser seule avec son cannibale de cheval. Qui sait ce qu'elle pourrait lui faire ? Tessa, pas la jument. Vanilla avait sans aucun doute mauvais caractère, mais Camille considérait Tessa infiniment plus dangereuse.
Il alla gentiment récupérer Vagabone, étonnement très calme après tout ce qu'elle venait de vivre. Elle tourna sa tête vers lui, les oreilles en avant, attendant patiemment qu'il la détache de sa petite branche d'arbre. Même les mauvaises ondes émanant de Tessa ne la perturbaient pas. Il espérait que c'était simplement parce qu'elle s'était défoulée qu'elle était aussi sage, et pas parce qu'elle s'était faite mal quelque part. Contrairement à lui qui mesurait chacun de ses gestes tellement il avait mal partout. Une fois qu'il serait rentré et que Vagabone serait en sécurité, il se roulerait en boule dans un coin pour essayer d'oublier sa douleur.
Il fit faire demi-tour à sa jument et re-rentra dans la petite clairière. Il laissa sa jument brouter encore un peu, laissant le temps à la sauvageonne de bien voir Vagabone. Une fois qu'il fut sûr que Vanilla avait au moins remarqué la jument blanche, il s'engagea sur le chemin qui rentrait au domaine. Dans sa tête, il se répétait en boucle :
« Pitié, Vanilla, suis-moi gentiment … C'est tout ce que je te demande. »
Peut-être qu'avec un peu de chance quelqu'un allait entendre ses prières et l’exhausser. Il s'éloigna de la clairière, et une fois hors de vue de Vanilla s'arrêta et croisa les doigts pour que cette dernière ait esquissé un mouvement vers la sortie du champ.
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Tessa Taylor
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Posté le Mar 20 Juil - 9:34
Chevaux en fuite !
Au moins, je ne pouvais que reconnaître qu'il avait de l'audace ou peut-être du courage... ? Ou bien était-il juste con ? Con de me répondre comme ça, est-ce qu'il savait seulement comment ça allait finir ? Et cette fois, je ne me contenterais pas de lui péter le nez... Il lui restait des côtes, des genoux... Son doux petit visage n'avait-il pas suffisemment souffert... ? J'allais le défigurer au point que même lui ne puisse plus se reconnaître ! Je faisais craquer mes mains :
- Eh bien, je vois que tu n'es pas assez souffert... lançais-je en me levant, si tu crois qu'être là c'est ce que je veux, j'attends juste que mon frère vienne me chercher ! Et une fois que ça sera fait, je me casserais d'ici, de cet endroit paumé !
Je crache par terre, de dégoût face à sa petite tête qui m'insupporte. Je m'approchais doucement mais je m'arrêtais en le voyant prendre son cheval, c'est vrai, j'étais là pour observer s'il arrivait à ses fins et si ce n'est pas le cas, j'allais encore plus le défoncer. Craquant mes doigts, je toisais le garçon du regard tout en croisant les bras : alors, est-il prêt à regretter son geste ? Un petit sourire amusé étira mes lèvres, comme pour lui dire : si tu n'y arrives pas, tu es un homme mort.
Et le voilà, à faire son petit bout de chemin... Un regard sur lui, un regard sur Vanilla qui avait presque l'impression d'aller à l'opposé, là où l'herbe est un peu plus abondante... Pour une fois, je suis plutôt contente qu'elle n'obéisse pas, c'était à mon avantage, même si, perdre du temps, ça me gonflait ! Puis, dans le genre patiente, on fait mieux que moi, alors, au bout de quelques minutes, me forçant à ne pas intervenir, je regarde en direction de Camille, il est quand même loin...
- Quel bouffon... soupirais-je avant de me diriger vers la jument, puis criant assez fort, alors abruti, t'es fier de toi ?!
Evidemment que non, Vanilla n'allait pas le suivre sagement, elle s'était même un peu plus enfoncée dans la clairière, là, on était clairement hors du domaine et peut-être même proche du champ du voisin... Fais chier, là, si elle repartait au galop, c'est fini ! Sérieusement, pourquoi je ne suis pas juste rentrée comme j'avais prévu de faire... ? J'avais repris la longe, j'avais refais mon lasso... J'avais la moitié de la branche mais pas sûre que cette technique marche une deuxième fois ! Elle est vers un arbre, parfait si j'arrive à me mettre dans son angle mort, je vais peut-être pouvoir l'avoir... Je m'approche doucement cette fois, en fait, j'utilise presque la même méthode que Camille tout à l'heure sauf que... L'air apaisé, ça marche pas vraiment avec moi, j'ai l'air énervé et c'est le cas. Mais Vanilla semble beaucoup plus occupée à manger des feuilles d'un buisson, peut-être qu'il y a des petits fruits ? Vous savez les p'tits trucs qui ressemblent à des fraises... Des framboises ? Ou un truc du genre.
Au final, j'arrive à l'atteindre sans presque trop de problème, c'est même presque trop facile... Ouais. Trop facile. Je suis là, devant elle, prête à lancer la corde quand elle relève la tête, les oreilles en arrière : ça veut dire quoi ça... ? Elle tape nerveusement sur le sol. Ok, maintenant, c'est elle contre moi, la première qui bouge peut l'emporter sur l'autre, prendre l'avantage... Bon ok, on est pas dans un film. Je lance cette fichue corde qui se glisse encore une fois presque trop facilement, tout semble trop facile... Je plisse les yeux : qu'est-ce qu'elle prépare... ? Je tire doucement la corde pour resserrer mon emprise, la jument ne bouge toujours pas... Jusqu'au moment où je fais une légère pression pour la ramener vers moi, elle fait henni fortement avant de galoper vers moi, me poussant au passage, mais je ne lâche pas cette corde : un combat de force commence alors.
- Allez, stupide cheval, on rentre maintenant !
Maintenant la question est de savoir qui va céder en première... Je sens la corde brûler mes mains et cette sensation est assez douloureuse... Je perds petit à petit du terrain. Et l'autre abruti, je suis sûre qu'il ne va même pas venir m'aider !
- Citron.
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Camille Pelletier
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Évidemment, Vanilla n'en faisait qu'à sa tête. Cela aurait été étonnant que le cheval confié à cette sauvage de Tessa soit un cheval gentil et coopératif. Au moins, c'est deux-là faisait la paire. Alors qu'il attendait encore un peu pour voir si la jument se décidait enfin à venir vers Vagabone, il entendit encore une fois Tessa le traiter d'abruti.
Cela aurait pu être blessant, à la longue, mais Camille n'en était plus à ça prêt avec elle. Il avait bien compris avec cette rencontre mouvementée que cette fille était méchante. On pouvait lui trouver plein d'excuse, mais là, le blond en était sûr, elle avait un mauvais fond. Lui n'était pas la personne la plus parfaite du monde, mais Tessa était violente, rabaissante, moqueuse … D'ailleurs, à cette énième insulte, Camille songea à la planter là et à la laisser se débrouiller. Ce n'était pas la première fois que cette idée lui traversait la tête, et il s'était à chaque fois ravisé. Mais là, elle poussait peut-être le bouchon un peu trop loin …
Alors qu'il pesait encore le pour et le contre de la laisser là sans plus se soucier d'elle, il l'entendit s'adresser à sa jument, qu'elle respectait apparemment aussi peu que les humains … Il soupira, se disant que Vanilla ferait mieux de la mordre à elle plutôt qu'à lui qui ne lui avait strictement rien fait. Il grommela encore un moment, puis dans un dernier soupir se décida à retourner vers Tessa pour l'aider.
Il se dit qu'il y avait une chose sur laquelle la jeune femme avait raison, c'était qu'il était vraiment un abruti parfois … Il attacha rapidement Vanilla à la branche de tout à l'heure et se dirigea calmement vers le couple humain/cheval en train de lutter. Il réussit après quelques secondes d'observation à se glisser à côté de Tessa et à poser les mains sur la longe. D'ailleurs à la première traction de la jument sur celle-ci, il se rappela qu'il avait laissé la peau de ses paumes sur celle de Vagabone un peu plus tôt … Et puis, il avait tellement mal partout qu'il se dit qu'il allait avoir du mal à lutter bien longtemps avec la jument.
Il s'adressa à Tessa.
« Arrête de tirer sur la longe, mais garde une prise ferme, laisse-là se calmer, ne t’énerve pas et parle-lui gentiment mais fermement. Tu en es capable ? »
Le blond lui jeta un coup d'oeil provocateur, il en avait marre d'elle. Mais pourtant, il était là à lutter avec elle pour garder la longe en main. Mais ne tirait pas dessus, afin de ne pas encourager Vanilla à faire pareille de son côté. Il s'adressa ensuite à la jument, d'une voix ferme, sans peur.
« Calme-toi. C'est bon maintenant, on rentre. »
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Tessa Taylor
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Posté le Jeu 22 Juil - 14:43
Chevaux en fuite !
On pouvait presque dire que c'était à celle qui allait s'épuiser le plus vite... Et j'avais beau être tenace, l'endurance c'était pas vraiment mon fort... Même si j'allais souvent courir et que j'adorais le sport, retenir une bête de plus de 500kg, c'est pas vraiment ce que je pratique tous les jours... Alors, à part l'insulter et tirer pour que ça soit elle qui cède en première, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus...
Enfin, ça, c'était sans compter la présence de l'autre idiot, il était venu à mon secours... ? Moi qui pensais qu'il allait fuir comme un lâche après sa connerie, mais non, il était là, les mains déjà bien amochées, tentant de m'aider sans que je lui ai rien demandé. Sérieusement, il est sourd ? Je lui ai dit de se mêler de ses affaires... Enfin, faut reconnaître que c'est plus facile comme ça. Je lui donne un coup d'épaule :
- Et toi, arrêtes de me donner des ordres, sinon je te défonce encore plus !
Nan mais sérieusement, il me fait la morale, là, maintenant... ? Si je n'étais pas occupée avec cette chose qu'on appelle cheval, je l'aurais à nouveau démonté ! Surtout que là, j'en avais vraiment plus que marre de tout ça, alors, c'était vraiment temps qu'elle se calme... Peut-être que ça l'avait rendu un peu moins nerveuse les paroles du garçon, elle s'agitait moins, ou peut-être était-elle juste fatiguée ? En tout cas, elle essayait de faire marche arrière, les oreilles collées à son crâne en arrière...
- C'est ça, abandonne ! Allez, maintenant, on rentre !
Je poussais Camille, ne me privant pas de lui marcher sur le pied, et priant que Vanilla le pousse également, je commençais doucement à m'éloigner :
- On serait déjà rentré si t'avais pas joué au super justicier ! Mais nan, les hommes se sentent toujours obligés de venir foutre leur nez là où ça ne les regarde pas ! criais-je en regardant le garçon t'as intérêt de te faire tout petit ce soir, sinon, je te démonte !
J'avais un regard un peu plus noir que d'habitude, et l'air vraiment fâché... Encore plus que d'habitude, est-ce possible ? Je sentais mon sang bouillir et si Vanilla ne m'obéissait pas, j'allais sûrement péter un plomb ! Surtout qu'elle continue de résister... Autant laisser partir Camille en premier !
Journée de merde. Mais au moins, j'avais réussi à récupérer cette foutue jument, au moins, on ne pourra pas me reprocher de ne faire aucun effort... Ok, j'ai un peu amoché mon camarade de dortoir, mais c'est de sa faute aussi ! Enfin, maintenant, il faut encore que je ramène Vanilla... Et ça ne va pas être chose facile, je le sens !
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