Promenade au milieu des bois | PV Camille

Promenade au milieu des bois

Samedi 20 Juillet 2019.

Aujourd’hui, le café est fermé, Léanne tient à avoir ses week-ends pour s’occuper entièrement de Pearl. Évidemment, elle y va aussi en semaine, mais les week-ends, elle peut y passer la journée, ou du moins toute la matinée et toute la soirée, elle évite de sortir Pearl l’après-midi avec ces températures, ce n’est pas vraiment l’idéale !

La grasse-matinée, ce n’était donc pas pour aujourd’hui, la jeune femme s’était levée très tôt pour pouvoir être au domaine dès l’ouverture. Et pour être sûre de profiter des douces températures pendant quelques heures supplémentaires, aujourd’hui, c’était balade dans les bois d’Almara ! Pearl reprenait confiance petit à petit et semblait moins… Déprimée ? Mh, d’un certain point de vue, oui. Mais elle avait toujours ce regard perdu et montrant qu’elle a abandonné toute joie de vivre. Mais, après l’épisode de l’orage, Léanne avait eu très peur que ça fasse encore plus de dégât ! Enfin, c’est passé maintenant : place aux nouveaux jours.

Alors, Léanne s’était équipée en conséquence : short de randonnée, chaussure de marche, t-shirt de sport avec petit veston pour ranger des sucreries, un sac à dos avec trousse de secours pour elle et Pearl, de l’eau, des petites collations, dont des genres de brownies style barre de nutrition pratique pour redonner de l’énergie sans calorie et... pour se faire un minimum plaisir avec le chocolat et les noisettes. Eh oui, Léanne reste une grande gourmande ! Elle avait même fait une nouvelle recette de barre de céréale aux pommes pour la jument, est-ce qu’elle allait aimer… ? En tout cas, elle ferait évaluer cette barre par Aurélien, un avis vétérinaire était toujours le bienvenu et qui sait, peut-être qu’elle pourrait le proposer au chef d’écurie et au directeur pour les chevaux du centre… ? Pour certains gourmands, ça pouvait peut-être être bénéfique.

Mais pour le moment, ce qui l’intéresse est Pearl ! Alors, les cheveux tressés à la Elsa, notre jeune aventurière était partie chercher sa jument.

Comme à son habitude, la jument était d’un calme olympien, dans son box, elle semblait attendre que le temps passe… Évidemment, ça faisait un peu de peine à Léanne, elle avait encore la tête baissée et ne semblait pas réagir quand quelqu’un entrait dans l’écurie contrairement à d’autres chevaux qui avaient passé la tête par-dessus la porte de leur box.

- Coucou Pearl ! lança joyeusement la jeune fille pour prévenir la jument de sa présence, Comment tu vas aujourd’hui ? On va se promener ? proposa-t-elle en voyant la jument remontée tout de même la tête vers elle.

Ce n’était que quelques secondes, mais Pearl l’avait bel et bien regardé, remontant sa tête vers la jeune cavalière. Prenant ça comme une réponse positive, Léanne s’empressa d’ouvrir le box et de venir caresser très légèrement la jument, sachant qu’elle n’était pas encore très à l’aise avec le contact. La prenant par le licol et l’attachant dehors, Léanne fit rapidement une inspection de sa jument pour s’assurer que tout allait bien de se côté, elle passa rapidement un petit coup de brosse avant d’aller chercher une longe pour pouvoir aller se promener. Une petite pause sucrerie, la barre de céréale à l’air de faire une heureuse : ouf, puis, c’était le moment du départ… Rien que toutes les deux et la nature devant elles.

Le chemin est assez agréable, la température un peu fraîche du matin et des bois est idéale pour la promenade et Pearl semble apprécier, elle ne marche pas la tête aussi baissée que d’habitude ! Ou peut-être. Non. En tout cas, Léanne en profite pour respirer l’air à plein poumon, c’est si agréable. Mais rapidement, la jeune fille ralentit le rythme avant de fixer quelques choses à l’horizon… Qu’est-ce que… ? Il y a un quelqu’un ? Des cheveux blancs ? Blonds ? Une personne âgée ? Qu’est-ce qu’elle fait là ? Léanne décide alors de s’approcher doucement et accélère en voyant un garçon qui ne semble pas aller très bien, sur le bas-côté :

- Euh… Excusez moi, tout va bien ? demanda-t-elle un peu inquiète.

ft Camille Pelletier
by Citron

Camille avait toujours été quelqu'un de matinale. Que cela soit avant, quand il vivait encore chez ses parents ou bien ici, rien ne changeait, il était toujours debout bien avant tout le monde. Et c'était plutôt une bonne chose, surtout maintenant que l'été était là et qu'il faisait une chaleur à crevé passé 10H du matin.

Donc, depuis le début de la canicule, son programme était rodé. Il se levait, faisait quelques étirements, allait courir, rentrait pour le petit déjeuné et allait ensuite s'occuper de Vagabone. Avant de comater tout l'après-midi et de recommencer à vivre une fois que le soleil commençait à arrêter de taper trop fort. Donc, comme à son habitude, Camille s'était mis en tenue de sport, short et débardeur, et avait commencé son entraînement. Sauf qu'aujourd'hui, il avait décidé de pousser un peu plus que d'habitude. Parce que c'était bien de courir gentiment, mais il fallait bien s'y remettre sérieusement à un moment, non ?

Le blond aimait courir, il avait toujours aimé ça. Même si le côté compétition c'était plus pour faire plaisir à ses parents, il aimait cette sensation que lui procurait la course. Alors, il fallait bien qu'un jour ou l'autre, il s'y remette. Juste pour le plaisir. Lui et la course. Et vu qu'à part s'occuper de Vagabone il n'avait rien d'autre à faire le week-end, autant commencer dès aujourd'hui un programme plus conséquent.

Après un cours échauffement, Camille se mis à courir. Il faisait du fractionné aujourd'hui, se chronométrant grâce à sa montre. Il avait déjà commencé depuis un moment, quand une douleur lui coupa la respiration.

Et merde …

Il avait oublié ça avec le temps. Et il avait sous-estimé son échauffement, tant pis pour lui. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Contre sa volonté, il entendit une voix dans sa tête, celle de son coach évidemment, lui donnant des conseils pour le faire passer plus vite. Il ressentait même sa main à lui sur son ventre, alors qu'il lui expliquait comment respirer. Cette main qui n'aurait jamais dû se trouver là ... Et pour bien se l'avouer, ses souvenirs n’arrangeaient pas l'état de Camille. Et malgré le dégoût qu'il éprouvait de seulement pensé à cet homme, il ne pouvait pas ne pas appliquer ses conseils.

Il s'arrêta sur le bas-côté, et se plia en deux, appuyant là où ça lui faisait mal. En essayant de reprendre sa respiration en soufflant à fond. Il râlait intérieurement se disant que toute sa séance était fichue en l'air, il aurait encore dû faire plusieurs séries pour que ça soit vraiment efficace.

Mais une voix le sortie de ses pensées et il releva la tête, surprit de se retrouver avec quelqu'un en face de lui aussi tôt.

« Euh, oui. Juste un point de côté … C'est trop la honte, désolé. »

Il se redressa afin de paraître un peu plus présentable. Et examina la femme et le cheval qu'il avait en face de lui.

« Bonjour, je m'appelle Camille, mais vous pouvez aussi m'appeler Milo si vous voulez. Ma jument est blanche aussi, mais elle a pas les petits points dessus. Elle est juste blanche. Vous travaillez ici ? Je ne vous ai jamais vu avant. »

Parce que bon, cette femme était jeune, mais elle n'avait clairement pas l'air d'être une pensionnaire. Ou alors il se trompait ? Camille restait toujours un peu tordu, se tenant un côté et grimaçait par moments. Ce truc ne voulait définitivement pas partir.

Promenade au milieu des bois

Le garçon semblait aussi surpris que la jeune fille, mais il la rassurait vite sur le fait qu’il n’avait rien de grave… Un point de côté ? Ça peut faire mal ça ! Léanne en avait déjà eu et c’était vraiment une sensation horrible ! Elle revoit son professeur de sport lui donner des consignes et la faire courir à fond pour finir la course… Non, horrible. Oui, Léanne n’aime pas trop le sport.

Le garçon s’était plus ou moins redressé avant de se présenter rapidement :

« Bonjour, je m'appelle Camille, mais vous pouvez aussi m'appeler Milo si vous voulez. Ma jument est blanche aussi, mais elle a pas les petits points dessus. Elle est juste blanche. Vous travaillez ici ? Je ne vous ai jamais vu avant. »

Camille… Milo… ? Jument ? Lui aussi il avait un cheval ? Trop bien ! En même temps, ils étaient dans le bois d’Almara, c’est un peu normal, non ? Alors, Léanne eut un grand sourire en regardant Pearl :

- Enchantée ! Je m’appelle Léanne et voici Pearl… Et non, je ne travailles pas ici… Je… euh… ma jument est pensionnaire d’Almara… expliqua-t-elle avant de marqué un temps d’arrêt, moi je travailles au centre-ville, j’ai ouvert un petit café/bar à chats ! Avec ma grand-mère et nos chats du coup ! dit-elle en souriant.

C’est bien de se présenter mais, là, le garçon n’a vraiment pas l’air bien, alors, Léanne regardait autour d’elle avant de s’approcher davantage :

- V-vous êtes sûr que ça va… ? Mon professeur de sport me disait souvent que pour enlever un point de côté, il faut marcher… Est-ce que vous voulez vous joindre à notre promenade… ? demanda-t-elle, inquiète.

Oui, elle ne se voyait vraiment pas l’abandonner ici, le pauvre, puis il avait l’air si pâle… Mais, peut-être que c’était un peu déplacée comme demande ? Après, s’ils sont tous les deux à Almara, ils seraient peut-être amenés à se recroiser… ? Alors, autant être agréable, non ?

- D’ailleurs, il me disait souvent que pour faire passer un point de côté, il faut lever le bras opposé à la douleur et tirer vers le haut en prenant de grandes respirations… raconta-t-elle toujours avec sa voix douce.

Pearl, de son côté avait toujours la tête baissée, elle avait l’air triste comme à son habitue ou plutôt sans émotion, elle semblait juste suivre la jeune fille. Même si pour une fois, elle marchait avec envie et ne se contentait pas d’être « tirée » ou « traînée ». En tout cas, Léanne était prête à se remettre en chemin si le garçon était prêt à l’accompagner dans sa promenade.

ft Camille Pelletier
by Citron

Dans un premier temps, Camille resta où il était, écoutant la jeune femme se présenter et présenter ensuite son cheval. Le blond observa le couple, se disant que pour une balade à pied la jeune femme était vachement bien équipé. Il ne lui aurait manqué qu'une casquette et de la crème solaire au bout du nez pour parfaire le portrait. Il lui sourit et rit intérieurement.

« Aaah ! Vous êtes de l'extérieur. Moi je suis pensionnaire ici, comme votre jument. »

Il continua de l'observer un peu se demandant s'il allait la faire fuir avec cette information. Après tout, il ne savait pas comment le domaine était perçu par les habitants du coin. Il pouvait comprendre que les gens ne soient pas trop à l'aise avec le fait d'avoir une concentration de jeunes à problèmes aussi près de leur lieu de résidence. Et puis, vu qu'elle ne le connaissait pas, elle pourrait prendre peur en sachant qu'il était un de ses pensionnaires à problème.

Mais au lieu de s'en aller et de continuer sa balade seule, elle avait l'air de vraiment s'inquiéter pour lui. Allant même jusqu'à l'inviter à se joindre à elles deux pour marcher un peu. Camille réfléchit un peu, regardant l'heure et fini par accepter, en la rassurant encore sur son état.

« Oui, oui, ne vous inquiétez pas. Ça fait juste mal, mais c'est pas grave. De toute façon, il va aussi falloir que je marche et que je m'étire pour éviter les courbatures. Donc, pourquoi pas. »

Sur ce, Camille sortit du bas-côté et se plaça à côté de Léanne pour qu'elle puisse reprendre sa promenade. Il essayait toujours de respirer profondément pour chasser cette douleur lancinante. Et il écarquilla les yeux quand cette dernière lui proposa une autre astuce pour faire passer son mal. Décidément, cette jeune femme s'inquiétait vraiment vraiment beaucoup pour lui.

« Ah ? Je ne la connaissais pas cette technique. Merci. »

Alors le blond tenta l'expérience, après tout, il n'avait rien à perdre. Alors pourquoi refuser d'essayer ? Il leva donc son bras gauche, s'étirant au maximum et pris de grandes inspirations. Ce n'était évidemment pas un remède miracle, mais il lui semblait avoir moins mal, donc c'était bon à prendre. Il continua encore un peu et le plus gros de la douleur était passé, même s'il ressentait toujours une gêne.

« Pas mal ! J'ai presque plus mal. »

Camille lui lança son plus beau sourire, dont lui seul avait le secret. En attendant qu'ils reprennent la marche, il s'avança un peu vers la jument de la jeune femme. Il regardait l'animal, qui paraissait tellement plus calme que Vagabone.

« Pearl c'est ça ? Je peux la caresser ? »

Promenade au milieu des bois

« Aaah ! Vous êtes de l'extérieur. Moi je suis pensionnaire ici, comme votre jument. »

Eh bien… Voilà une information que ne Léanne ne savait pas trop comment la traiter : devait-il arrêter la discussion ? Que devait-elle penser… ? Elle avait entendu des choses, mais à vrai dire, maintenant qu’elle avait le garçon devant elle, elle ne savait plus trop quoi penser… Il avait l’air gentil, bien et pas… « fou ». Oui, c’était ce qu’elle avait entendu ou compris dans certaines phrases… Mais quoi qu’il en soit, là, il avait besoin d’aide et avec Léanne : on n’abandonne pas les quelqu’un qui a besoin d’aide. Alors, c’est naturellement qu’elle proposa au garçon de se joindre à leur promenade… Mais une autre question se posa dans sa tête : avait-elle le droit de le côtoyer… ? Le règlement était strict là-dessus mais en même temps, elle n’allait pas le laisser comme ça.

Les deux humains et la jument se remirent alors en route, marchant doucement, Léanne allait s’adapter à la vitesse de marche du garçon – à part s’il se remettait à courir – et surtout, un petit rythme de croisière tranquille irait très bien à Pearl.

Léanne offrit alors un grand sourire au garçon quand elle vit qu’elle essayait sa technique, et elle espérait que ça fonctionne avec lui, pour elle ça l’avait fait. Et apparemment oui ! Léanne eut un petit rictus amusé et tendre, elle sourit alors à Camille :

- C’est vrai ? Tant mieux alors ! Si jamais ça reviens, essaye à nouveau ! dit-elle avec enthousiasme.

Alors qu’ils s’étaient remis en route, le garçon aux cheveux platines s’intéressa à la jument… qui comme d’habitude marchait tête baissée, mais pas trop comparé à d’habitude, elle avait l’air intéressé par l’arrivé du garçon et par la nature autour, mais elle avait toujours son regard vide. Souriante, Léanne s’était arrêté un petit peu pour regarder la jument puis le garçon :

- Oui, c’est Pearl… Elle n’est pas très à l’aise avec le contact, enfin, elle ne fera rien mais elle n’a pas l’air d’apprécier… En plus, quand elle est nerveuse, elle baisse la tête à frôler le sol… Mais elle aime bien qu’on lui brosse la crinière ! expliqua-t-elle en regardant Pearl, mais tu peux faire connaissance avec elle, ah ! Tiens, j’ai fais des barres de céréales, si tu veux lui en donner une ! proposa-t-elle avec son grand sourire, fouillant dans son sac.

Léanne s’était arrêtée quelques secondes, inconfortable à cet arrêt et se demandant pourquoi le garçon les suivait, Pearl baissa la tête à frôler presque le sol. Ou peut-être n’aimait-elle pas le bruit que faisait Léanne avec le sac ?
L’humaine semblait chercher ses barres… Elle sortit une boîte, une gourde et une autre boîte :

- Ah, v-voilà ! dit-elle avec un air de triomphe en prenant une boîte, ah non, ça c’est les barres protéinés pour humain… Donc tiens, c’est cette boîte !

Léanne ria en tendant la boîte à Camille, il y avait quelques barres, et en voyant la boîte, Pearl avait relevé la tête.

- Oh, d’ailleurs, est-ce que tu veux de l’eau peut-être ? C’est bon contre les courbatures ou les points de côté !

Enfin, elle était sûre pour les courbatures, moins sur les points de côté… Petit aparté biscuit.

ft Camille Pelletier
by Citron

La jeune femme avait l’air contente que son astuce anti point de côté ait fonctionné sur Camille. Et lui aussi était ravis que cela ait fonctionné pour lui. Il pouvait donc les accompagner sereinement pour partager un petit bout de chemin avec le couple.

Mais alors qu’il demandait l’autorisation pour caresser la jument, Léanne lui expliqua que Pearl n’aimait pas vraiment ça mais lui proposa autre chose. Alors qu’elle fouillait dans son sac, Camille attendait sagement répondant à ce qu’elle venait de lui dire.

« Ah d’accord. Alors je ne vais pas la forcer si elle n’aime pas ça. Mais je veux bien lui donner une barre. Je ne savais pas que les chevaux pouvaient aimer des trucs comme ça. Je ne donne que des pommes à la mienne. Enfin, je ne peux que piquer ça au self aussi … »

Camille rigola doucement, en effet, il ne se voyait pas donner ses frites ou son morceau de poulet à sa jument. Il y avait bien le pain, mais il fallait qu’il soit sec alors Camille n’en donnait pas non plus. Il y avait les autres fruits à disposition, mais le garçon n’osait pas tenter. Les pommes, c'était classique et en plus Vagabone adorait ça. Alors pourquoi chercher plus loin ?

Il observait la jeune femme galérer avec son sac et ses boites. Elle était vraiment partie avec tout ce qu’il fallait. C’était même peut-être trop d’organisation pour une simple balade en main. Mais le blond n’était pas là pour juger Léanne, surtout qu’en plus elle avait perturbé le déroulé de son expédition pour l’aider. D’ailleurs, quand elle lui expliqua le comportement de sa jument, Camille fut assez étonné. Il n’était pas du tout habitué à ça.

« Vagabone, quand elle est nerveuse, elle bouge dans tous les sens et elle tire sur la longe. J’aurais préféré qu’elle réagisse de manière plus calme. »

Même s’il arrivait plus ou moins à la gérer, cela ne l’empêchait pas de ne pas du tout aimer ça. Il avait toujours peur de ne pas arriver à la calmer. Et puis, ça lui était déjà arrivé de ne pas arriver à la tenir alors maintenant, il appréhendait vraiment de la sortir. Et ce n’était pas une bonne chose, il le savait, mais c’était dur de prendre sur lui maintenant qu’il savait ce que cela faisait de ne rien contrôler.

Il finit par récupérer la boîte, et l’ouvrit pour prendre une barre qu’il sentit par curiosité. Elle avait l’air appétissante. Enfin, si on ne lui avait pas précisé que c’était pour les chevaux, il aurait pu se dire que c’était des barres aux céréales pour humain. D’ailleurs, avant qu’il est pu s’approcher de Pearl, Léanne lui proposa un peu d’eau.

« Non merci, ça va, je n’ai pas soif. Mais c’est gentil. Je ne cours pas depuis trop longtemps en fait … Le point de côté m’a eu avant que je commence le gros du travail. »

Camille soupira un peu dégoûté que sa séance d’entraînement se soit écourté ainsi. Mais il n’allait pas se laisser abattre pour si peu et s’intéressa à nouveau au cheval en face de lui. Il mit la barre dans sa main et s’approcha doucement de Pearl, lui tendant la gourmandise gentiment.

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